Carnet de voyage nº 1 : mes premiers jours dans les Alpes françaises

Publié le 6 juillet 2023 par In Médias

Originaire de la Petite-Nation, François Lanoie a déjà gravi les pentes du Kilimandjaro (5895 m.) et épinglé à son tableau de chasse deux fois le Camp de base de l'Everest (5364 m.). Cette fois-ci, il s'est rendu dans les Alpes pour effectuer le Tour du Mont-Blanc (2665 m.), soit la traversée de trois pays : France, Italie et Suisse.

Le randonneur François Lanoie dans les Alpes françaises enneigées. (Photo gracieuseté François Lanoie)

Après 7 heures de vol, 6 heures de décalage, trois heures d’autobus. Nous sommes finalement arrivés à Chamonix le 22 juin. Le temps d’une douche et d’une bonne nuit de sommeil. Nous sommes repartis le lendemain matin pour le sommet du Mont-Blanc, l’Aiguille du Midi. Le téléphérique qui nous y amène nous laisse entrevoir toute la beauté du paysage à une altitude de 3842 mètres.

Samedi 24 juin 2023, 1^reétape

En apercevant les montagnes qui nous entouraient, je ne pus que revivre les mêmes émotions que lors de mon ascension vers le camp de base de l’Everest ; même le manque d’oxygène se fait ressentir. J’ai revu les sommets enneigés, les pics de roches se dressant vers le ciel, l’immensité qui se déploie sous mes yeux, les nuages sous mes pieds et tout au fond dans la vallée, la ville qui nous apparaît si minuscule et qui pourtant fourmille de centaines de personnes venues admirer le plus haut sommet d’Europe : le Mont-Blanc.

François Lanoie — Téléphérique de l'Aiguille du Midi — Alpes françaises

Le téléphérique de l’Aiguille du Midi (Haute-Savoie) laisse entrevoir toute la beauté du paysage à une altitude de 3842 mètres. (Photo gracieuseté François Lanoie)

Par la suite, nous avons contemplé la Mer de Glace. Cependant, cette mer a tellement diminué que d’ici quelques décennies, il n’en restera plus rien en raison du réchauffement de la planète. Je me sens privilégié de pouvoir encore admirer cette étendue qui disparaitra éventuellement.

Aujourd’hui, le réveil se fait tôt vers 6 h. Après le petit déjeuner, nous prenons l’autobus vers Les Houches pour commencer notre ascension. Le début me semble passablement difficile. Mon rythme cardiaque s’accélère rapidement et j’espère que la montée ne sera pas ainsi toute la journée.

Environ une heure plus tard, le sentier s’aplanit et rend la montée moins pénible. Nous traversons des forêts, de petits villages, les gens nous saluent au passage.

Il fait un temps superbe, les paysages sont d’une beauté indéniable, les montagnes se croisent sur un ciel d’un bleu azur, au loin nous entendons sonner les cloches que les vaches portent autour du cou. C’est irréel ! Comme un film qui se déroule sous nos yeux, sans que nous ayons à y apporter quelque changement que ce soit.

François Lanoie et le Tour du Mont-Blanc (France)

Aperçu du Toit de L’Europe, le Mont-Blanc et ses neiges éternelles. (Photo gracieuseté François Lanoie)

Puis, nous arrivons aux Contamines, fatigués après avoir marché plus de 6 heures. Nous passons à l’épicerie faire notre marché pour le lendemain et partons à la recherche de l’endroit où nous irons dormir.

Une fois arrivés à destination, nous prenons le temps de nous relaxer un peu et de nous préparer pour une autre journée qui sera aussi intense, voire plus, que celle d’aujourd’hui.

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