Championnats canadiens de karaté 2023
Le jeune karatéka Antoine Béland de Petite Nation : « Je suis quand même assez fier de ma prestation »
Le Pacificien Antoine Béland sort de ces championnats canadiens de karaté (7 au 9 juillet, Place Bell, Laval) sans médaille mais avec une 7e place en kata (mouvements codifiés mimant un combat). Il exprime la satisfaction du devoir accompli et la certitude qu’il aurait pu mieux faire en kumite (combat) dans sa catégorie des moins de 50 kg.
La Place Bell de Laval, vendredi 7 juillet, grouillait et résonnait de la clameur d’un public enthousiaste composé, essentiellement, des proches des participants et de quelques observateurs zélés. Certains parents, dans un climat bon enfant, agitaient les bras à l’envi et scandaient des messages de soutien à leur enfant/adolescent, sans relâche.
Quoiqu’à moitié garnie, l’arène sportive vrombissait d’un brouhaha général entre les cris des combattants (ce cri nommé kiai fait partie de la tradition de cet art martial japonais) et les encouragements, parfois hurlés et très bruyants, des familles. L’expression dit « plein comme un œuf » mais même à moitié plein, on eût dit un œuf à l’intérieur duquel il était difficile voire impossible, par moments, d’extraire une conversation ou de mener une entrevue…
De la fierté
L’an passé, Antoine Béland avait fini 5e en kumite (combat). Cette année, en kumite, il a aligné deux défaites tout à fait honorables dont une contre le futur médaillé d’or, ce qui lui vaut une 9e place. La première défaite s’est soldée par la plus petite des marges (0-1) ; la deuxième par un résultat nul et vierge (0-0) qui a requis une décision du jury. « Dans ce cas, les juges choisissent, selon eux, qui a mis le plus de pression à l’adversaire », explique l’athlète, âgé de 13 ans, originaire de Notre-Dame-de-la-Paix.
Globalement, le bilan est satisfaisant pour le champion de Petite Nation. « En kata, je dirais que je suis assez fier de ma 7e position. Il y a beaucoup de gens qui se focalisent uniquement sur le kata. Moi étant donné que je faisais kata et combat, je suis quand même assez fier même si j’ai fait seulement deux katas et que je suis arrivé en 7e position. En combat, je sais que j’aurais pu faire mieux », confie Antoine Béland, élève du Dojo Beaudoin Karaté Gatineau.
Le Karate Kid est d’autant plus fier, qu’en comparaison de l’an passé, il juge que «[sa] catégorie était très forte».
Des critères bien définis
Les combats se jugent à l’aune de plusieurs critères. Dans cette catégorie d’âge, il importe de toucher l’adversaire mais pas de n’importe quelle manière. Pas de coup porté nettement au visage. Il faut l’effleurer. L’objectif consiste à toucher (skin touch) l’adversaire avec la technique adéquate sans K.O.
Les participants en lice à ces championnats canadiens représentent la crème de la crème karatéka au pays puisque tous ont fini aux trois premières places dans leur province concernée.
Les prochaines échéances
Antoine Béland n’ira pas à Santiago (Chili) pour se produire aux Jeux Panaméricains de karaté 2023. « Mes prochaines compétitions, ça va être de petites compétitions de Dojo. De la pratique pour tester mes techniques de kata et de combat. La prochaine grosse compétition, ce seront les prochaines sélections pour le Championnat canadien avec l’équipe du Québec. »
Sa sœur y participait
Autre membre de la fratrie, Simonne Béland, 15 ans, a terminé en 9e place en kata (en individuel comme son frère). Tous deux finissent ces championnats canadiens dans les 10 premiers. Une belle performance.
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