Arts martiaux
« Les médailles, c’est plus comme la cerise sur le sundae »
La fratrie pacificienne des Karate Kids s’illustre encore. Antoine Béland (12 ans) et Simonne Béland (15 ans) se rendront à Las Vegas le 5 avril dans le cadre des prestigieuses compétitions de la Junior International Cup et du USA Open Karate Championships. L’an passé, Antoine Béland s’était classé 5e en combat et sa sœur 7e en kata (mouvements codifiés face à un combattant imaginaire). Entretien avec ces jeunes champions outaouais.
L’an passé, à Las Vegas, c’était votre première grande étape internationale. Cette année, c’est avec plus d’ambition et d’assurance que vous concourrez ?
Pas nécessairement plus d’ambition. On prend une épreuve à la fois, sans penser aux résultats ou aux compétitions qui s’en viennent. L’important à nos yeux, c’est surtout de nous amuser et de nous dépasser nous-mêmes. Les médailles, c’est plus comme la cerise sur le sundae.
Toutefois, nous nous sentons mieux préparés cette année. À pareille date l’an dernier, le gouvernement venait à peine de permettre la reprise des compétitions au Québec et nous avions un retard par rapport aux athlètes des autres pays.
L’an passé, à la même période, vous pointiez du doigt les restrictions sanitaires. Est-ce que tout est revenu à la normale ?
Par rapport aux athlètes d’autres pays, ce sera long avant de pouvoir combler le retard que notre cohorte a accumulé attribuable à la fermeture des dojos et à l’interdiction de compétition pendant deux ans. Las Vegas sera l’occasion pour nous de voir où nous en sommes par rapport aux concurrents.
Nous pourrons ensuite faire les ajustements au besoin lors de nos entraînements. Ce sera en quelque sorte une mise à niveau ainsi qu’une bonne pratique avant le Championnat canadien de juillet prochain.
Cet agenda familial d’athlètes voyageurs en parallèle des études, c’est le programme à venir jusqu’à l’âge de la majorité ?
Nous n’avons pas de programme précis pour les prochaines années. Oui, nous aimerions continuer le volet compétitif. Quant à la conciliation sport et études, la compétition n’est pas nécessairement incompatible avec les études secondaires ou collégiales, plusieurs autres athlètes l’ont déjà prouvé.
C’est vrai que dans notre école secondaire où le sport-études n’est pas offert, il y a un certain manque de souplesse de la part de la direction. Nous espérons que nos efforts pour faire reconnaître nos statuts d’athlètes à notre école serviront les athlètes qui suivront dans les prochaines années.
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