« Je carbure aux défis ! »
Passionné de géopolitique et collectionneur d’objets estampillés Coca-Cola, Michel Tarte est, par ailleurs un Marathon man au grand cœur, en rémission d’un cancer. Plutôt que se calfeutrer dans sa coquille, il consacre son temps à courir des marathons. Son but : recueillir des fonds en soutien à la recherche contre le cancer et aux divers services apportés aux patients malades.
La course intensive lui occasionne quelques petits désagréments aux pieds, aux genoux, mais son altruisme l’emporte ; du reste, sa prochaine épreuve commencera le 1er avril à Gatineau. Pour récolter 10 000 $ au profit de l’Hôtellerie de l’Outaouais (hébergement des patients), il effectuera 1 000 kilomètres répartis sur 8 semaines.
Le parcours de votre défi du 1er avril, comment l’organiserez-vous ?
Ce ne sera pas toujours le même itinéraire. Je compte faire les 1 000 kilomètres du défi à raison de 20 à 25 kilomètres quotidiennement. Je courrai à Gatineau bien sûr et aussi le long du Canal Rideau (NDLR : relie Ottawa à Kingston au bord du lac Ontario), car je trouve ça beau. Je serai aussi en Europe, au Luxembourg, pour y voir mes petits-enfants et entre chaque séance de baby-sitting, j’irai courir. Un même circuit sur pareille distance serait monotone.
Qu’est-ce qui fait courir Michel Tarte ?
J’aime m’entraîner, car c’est une façon d’évacuer le stress. J’en ai besoin. Au début, il y a quelques années, il s’agissait de perdre du poids. Ensuite, l’adrénaline aidant, j’y ai pris goût. Et puis tant qu’à courir autant recueillir des fonds. Je suis moi-même en rémission d’un cancer et j’ai croisé une multitude de malades dont les soins nécessitent des services de soutien psychologique, d’hébergement. C’est le sens de mon engagement de coureur. Mais sans la volonté de perte de poids, je ne me serais peut-être pas mis à la course. Ça a été un électrochoc bénéfique.
D’où vous est venue cette autre passion ?
Aujourd’hui, je suis retraité, mais je fais du sport depuis l’âge de 45 ans. Ma fille fait aussi des marathons et mon fils est un nageur. Il a été sauveteur en Australie et à Hawaï. Mes enfants sont ma source d’inspiration. Et puis, courir et se faire acclamer par la foule, c’est tellement gratifiant quand tu es fatigué, mais que les gens t’encouragent. Ça donne un boost d’énergie qui te fait dépasser tes limites. J’ai couru une douzaine de marathons en une douzaine d’années. Des marathons d’un jour à Toronto, Ottawa et, mon tout premier, à Orlando en Floride. Dans la famille, on est des maniaques de Disney (rires).
Quelle préparation physique et alimentaire avez-vous reçue ?
En règle générale, je cours 6 jours sur 7, sauf si un imprévu arrive. Auquel cas, si je dois manquer un jour en semaine, je cours le dimanche. Je ne m’alimente pas tel un athlète professionnel. Je m’efforce de manger sainement. Beaucoup de fruits, par exemple. En revanche, je suis une certaine routine. Je m’entraîne le matin tôt. Quand je travaillais, j’avais la même hygiène de vie. Je me levais à 5h, ça me permettait de garder de la place dans mon agenda pour courir.
Même pendant l’hiver ?
Je suis inscrit au gym et dans mon sous-sol, je possède un tapis d’exercice. Et je fais aussi des séjours en Floride pour y profiter sportivement du climat et du plein air, mais ils sont moins longs que ceux des snowbirds habituels (rires). Je ne suis pas capable de demeurer inactif. Dans le pire des cas, je m’adonne à la marche rapide quand je n’utilise pas le tapis d’exercice.
Quels autres défis vous tentent ou attendent ?
Lorsque j’étais actif (NDLR : gestionnaire chez Hydro-Québec), j’avais toujours des objectifs. Là, c’est pareil. Je carbure aux défis ! L’année prochaine, ce sera le Défi du bûcheron à Ottawa, quatre courses pour un total de 59 kilomètres en un temps donné. Avant la COVID, je réfléchissais à randonner sur le Kilimandjaro. Le Marathon des sables, au Maroc, me tentait également. J’y pense encore, mais ne me suis pas donné le coup de pied pour franchir le pas. Cela dit, ces marathons de 1 000 kilomètres, je n’y avais jamais songé auparavant, alors pourquoi ne pas aller encore plus loin…
Pour suivre ses aventures sur Facebook : « Les marathons de Michel Tarte. » Pour les dons au profit de la Fondation québécoise du cancer, c’est ici : https://bit.ly/3ipcBeY
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