73 artistes ont présenté leurs œuvres pour cette 16e mouture
Un total de 73 artistes peintres et sculpteurs de l’Outaouais et d’ailleurs au Québec ont exposé leurs oeuvres à la Maison du Citoyen de Gatineau du 29 septembre au 1er octobre.
Le Symposium Gatineau en Couleurs est le plus grand événement en arts visuels de l’Outaouais. Cette année, 70 peintres et sculpteurs, dont 35 issus de la région, ont sélectionné au préalable par un jury parmi 150 candidats.
Durant trois jours, les visiteurs ont pu découvrir les différents kiosques des artistes participants et observer certains d’entre eux en plein travail. Ils ont pu interagir avec les artistes, enrichir leurs connaissances en art visuel et acquérir des œuvres d’art originales, explique l’ambassadeur du Symposium et peintre, Jean-Yves Guindon.
L’artiste peintre, de Saint-André-Avellin, est présent depuis les débuts du Symposium en 2007 où il était président d’honneur pour devenir en 2025 l’ambassadeur de l’événement.
« Le rôle du Symposium est de faire la promotion des arts visuels de tous genres, styles et tendances de médiums, peintures ou sculptures. L’art est notre identité que ce soit dans chaque municipalité ou au Québec tout entier»
Jean-Yves Guindon
«C’est donc très important afin de s’épanouir, de s’exprimer, et de partager les connaissances, le talent et la beauté », ajoute-t-il.
L’ensemble du Québec représenté
Cette année encore, le Symposium a attiré de nombreux visiteurs. Entre 4000 et 5000 personnes se sont rendues sur place pour « faire le plein d’art » sur l’ensemble des trois jours.
La vice-présidente du Symposium et artiste peintre, Renée-Lyne Charlebois Émery, se dit très satisfaite du déroulement de l’événement.
« On fait partie des 10 plus grands symposiums du Québec. Les artistes présents représentent quasiment toutes les régions. Nous avons dû faire une sélection parmi les 150 demandes pour participer à cette 16e mouture, on essaie de chercher de la nouveauté et de représenter des artistes moins connus », explique la vice-présidente.
La femme aux nuages
Cette motarde aguerrie et ancienne fonctionnaire, qui se surnomme elle-même la « femme aux nuages », s’est mise à la peinture il y a une dizaine d’années, en se passionnant pour les ciels nuageux, qu’elle observe lors de ses balades à moto.
« Quand on est artiste, on cherche un sujet qui nous passionne, qu’on voudrait peindre. Je n’arrivais pas à trouver, puis un jour sur ma moto, j’ai levé les yeux, j’ai vu le ciel et les nuages et je me suis dit, c’est ça que je veux peindre », lance la femme aux nuages.
« La série que j’expose cette année se nomme “les porteurs d’eau”, l’année prochaine elle s’appellera les “pieds de vents”, c’est une expression qu’on utilise aux Îles-de-la-Madeleine pour parler d’un rayon de soleil qui traverse un nuage pour créer une zone de lumière. Ça va être beau, j’ai hâte de commencer »,ajoute-t-elle.
Quand la nature et l’art se rencontrent
Sur place, les visiteurs pouvaient observer des peintures représentant des paysages d’ici et d’ailleurs, des portraits, des œuvres abstraites, des natures mortes, des sculptures sur bois, etc..
L’une des artistes sélectionnées, Danièle Desourdy de Saint-Basile-Le-Grand, se passionne pour la vie animale, et cherche dans ses tableaux à représenter les animaux dans leur milieu naturel. Ces tableaux sont très détaillés et réalistes. Utilisant l’acrylique, le glacis et le grand format, la faune animale est représentée dans toute sa splendeur.
« Je suis peintre animalière, mais aussi naturaliste, j’aime représenter l’environnement de l’animal. Généralement, je travaille à partir de photos prises par des photographes biologistes avec qui je collabore. L’une d’entre elles a été prise au Parc Oméga par exemple, un endroit ou les animaux sont proches. Dans la nature, c’est très compliqué, car les animaux sont toujours en mouvement », conclut Mme Desourdy.
L’une des artistes sélectionnées, Danièle Desourdy de Saint-Basile-Le-Grand, se passionne pour la vie animale, et cherche dans ses tableaux à représenter les animaux dans leur milieu naturel. (In Médias — Juliette Pissard)
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