Jessica Chartrand parmi l’élite mondiale

Publié le 17 septembre 2021 par Yannick Boursier

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Yannick Boursier

Rédacteur en chef | L'info Petite Nation, L'info de la Basse-Lièvre, L'info de la Vallée, L'Envol | yboursier@inmedias.ca

Il lui aura fallu attendre quelques mois supplémentaires, mais la juge de ligne originaire de la Petite-Nation, Jessica Chartrand, a finalement pu officialiser lors des Championnats du monde de hockey féminin au mois d’août dernier à Calgary.

Jessica Chartrand a participé au Championnat du monde de hockey féminin comme juge de ligne. (Photo: Gracieuseté)

Au départ, elle devait participer pour la première fois de sa carrière à cette compétition à Halifax, il y a quelques mois. Mais à quelques jours du départ, l’événement a été annulé.

C’est donc à Calgary que la juge de ligne s’est jointe aux autres officiels pour sa plus importante compétition. «C’était du beau niveau. C’était une belle expérience. Ça s’est bien passé de mon côté.»

«Je me suis senti un peu choyé d’être sélectionné. On était 10 juges de ligne pour l’événement. C’était une belle opportunité, mais aussi une belle surprise avec ce qui s’est passé dans la dernière année.»

D’ailleurs, lorsqu’on lui demande son plus beau souvenir de cette expérience, Jessica Chartrand répond sans équivoque. «C’est mon retour sur la glace. L’année a été assez difficile avec la pandémie. Mon premier match pour moi, c’était un grand moment. Un retour à la normale, de soulagement, d’être dans un élément de confort.»

Peu de préparation

La pandémie ne touche pas seulement les athlètes, mais elle touche aussi les officiels. Pendant une longue période, Jessica Chartrand n’a pas pu faire grand-chose sauf s’entraîner hors glace. «Ce qui a aidé, c’est que cet été il y a eu des réouvertures. J’ai pu patiner un peu plus.»

Le patin est une chose, mais officialiser les parties, c’est plus que ça. Et sans partie, il est difficile de se garder en forme «Au niveau de l’arbitrage des matchs, j’ai fait seulement trois matchs de la Ligue professionnelle des femmes en devenir à la fin mai. C’est pas mal les matchs que j’ai faits dans la dernière année.»

Malgré tout, elle se sentait prête pour cette nouvelle expérience. «C’est sur que c’est une adaptation pour le calibre. Le patin a pris quelques ajustements, le positionnement aussi. Mais, c’est comme faire du vélo. Ça se réapprend facilement. On a aussi eu l’opportunité d’avoir un match préparatoire avant les matchs officiels.»

Durant le tournoi, elle a obtenu de bons commentaires des responsables des officiels. Elle a aussi eu l’opportunité de travailler lors du match pour la 5e et 6e position. Un match important puisque le perdant est relégué dans le groupe B.

Maintenant qu’elle a connu cette première expérience au Championnat du monde de hockey féminin, elle souhaite avoir l’occasion d’y retourner. Et peut-être même de passer à l’étape ultime dans le hockey féminin: les Jeux olympiques.

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