Ferme HLF, transmettre la passion

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Publié le 4 novembre 2021 par In Médias

La ferme HLF de Lac-Simon est née de la passion d’un couple pour l’agriculture et pour l’entrepreneuriat. Carl Poirier, qui a une formation en transformation des aliments, et Christine Lavoie, qui a une formation en agriculture, ont fait le choix de Lac-Simon pour développer leur projet.

Carl Poirier et Christine Lavoie, et leur fille Marike, Ferme HLF

C’est en 2004 qu’ils ont fait l’acquisition d’une ferme de 60 acres sur la Montée Désabrais. L’année 2005 a été consacrée à la préparation des sols, puis en 2006 c’est le début de la production horticole, légumière et fruitière (HLF), pour vente au kiosque de la ferme. Le tout s’est fait dans des conditions propres à obtenir la certification bio.

En parallèle, Carl s’implique comme bénévole au CLD. Il invite d’autres producteurs à se joindre à lui pour tenir un marché hebdomadaire sur les terrains de sa ferme dès sa première année de production. Une idée qui a fait son chemin et qui s’est soldée par la création de la Place du marché de Ripon.
À leur début, c’est une acre qui était en culture. Cette surface est en croissance, passant à plus de 12 acres en 2012, et elle sera de plus de 21 acres l’an prochain.

En 2008, c’est le début de la production en serre avec la construction d’une première serre. Une deuxième s’ajoutera en 2009 et une troisième cette année (2021). Le plan d’affaire prévoit une capacité en serre de 10 000 pieds carrés. Ce type de production permet de débuter plus tôt au printemps et de prolonger la récolte à l’automne. Les serres permettent de produire les plans qui seront transférés dans les champs et de fournir des centres de jardin de l’Outaouais.

C’est donc 70 variétés de légumes et de fruits qui sont offertes à la ferme HLF, dont la majorité des ventes se font au kiosque de la ferme. Dans les prochaines années, des arbres fruitiers entreront en production et s’ajouteront à l’offre.

La vision de l’agriculture de Christine et Carl se veut très incluse et ils voient les autres producteurs comme des partenaires, et non comme des concurrents. La popularité accrue de l’achat local a d’ailleurs démontré que les producteurs locaux n’arrivent pas à répondre à la demande. La relève est d’autant plus importante. Christine n’a jamais abandonné son rôle de professeur aux installations de Mirabel, du CÉGEP Lionel-Groulx. En complément, ils accueillent régulièrement des stagiaires.

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La passion est communicative, et leur fille, Marike, a suivi leurs traces en faisant des études en agriculture à l’Institut de technologie agroalimentaire de Saint-Hyacinthe, l’alma mater de ses parents. En 2015, à la fin de ses études, elle est revenue travailler avec eux, puis elle est devenue officiellement copropriétaire de l’entreprise en janvier dernier. Marike est en formation continue pour développer ses aptitudes de gestionnaire, tout en se spécialisant dans le service à la clientèle.

En cours de route, ils se sont aussi lancés dans la transformation et offrent des recettes réalisées à partir des produits récoltés sur leur ferme, qui sont disponibles dans plusieurs points de vente.

Des installations adaptées leur permettent de conserver, sous différentes formes, leur production et d’approvisionner à l’année leur clientèle. Le kiosque est ouvert de la fin juin à la fin octobre, mais le reste de l’année il est possible de se procurer leurs produits via la boutique en ligne, une méthode qui gagne en popularité. C’est aussi le mode de fonctionnement du Marché de l’Outaouais, dont Carl est un des membres-fondateurs et qu’ils alimentent toutes les semaines, à longueur d’année.

Des projets, ils en ont plein la tête et la table à dessin déborde d’esquisses reflétant leur vision d’avenir. L’augmentation de la capacité de transformation est toujours présente, mais ils sont décidés à faire les choses correctement, donc de débuter par la hausse des capacités de production, autant en champs qu’en serre.

Les perspectives d’avenir sont encourageantes, leurs produits sont présents à Montréal, au Marché Jean-Talon et au Marché Atwater et d’autres marchands, dont certains à Québec, se sont montrés intéressés. La patience est de mise car ils veulent s’assurer d’être en mesure d’offrir une alimentation soutenue après l’ouverture de nouveaux marchés.

La ferme HLF a été parmi les pionnières de ce modèle d’agriculture et ses propriétaires continuent de promouvoir leur vision d’une agriculture de proximité. Vivement l’été, pour une visite de ce lieu inspirant.

Info :
684 Montée Désabrais, Lac-Simon
www.fermehlf.com
https://www.facebook.com/FermeHLF