Sous la plume d'Olivier Maurice
CHRONIQUE | Audrey Lalonde, une jeune cavalière de Thurso à découvrir
La Thursolienne âgée de 19 ans Audrey Lalonde vient d’entamer sa saison équestre et attire déjà les regards. La jeune demoiselle en sera à sa troisième participation au Festival Western de Saint-André-Avellin au mois de juillet, une expérience qui sera spéciale à ses yeux et pour sa famille. Elle partage, lors de son entretien avec L’info, sa passion pour l’équitation.
C’est vers l’âge de six ans que la jeune cavalière a fait ses premières démarches pour obtenir des cours d’équitation, mais c’est surtout dès les 18 premiers mois de sa vie qu’Audrey est montée pour la première fois à cheval. À huit ans, celle-ci a fait ses premières compétitions dans le monde équestre.
« Mon oncle avait une ferme et mon papi avait en sa possession un cheval que je voulais toujours aller voir pour m’en occuper. Mes parents se sont rapidement aperçus que j’aimais beaucoup les chevaux. J’ai donc suivi des cours jusqu’à mes 17 ans. Présentement, j’ai deux chevaux, dont un qui a 11 ans de vie, il s’agit de Chouchou avec lequel je parcours le Québec pour faire les différents festivals et aussi les compétitions régionales », explique-t-elle.
Sur les traces d’Hailey Kinsel
Comme dans tous les sports, il y a toujours un ou une athlète qui inspire les plus jeunes. Dans le cas d’Audrey Lalonde, c’est bel et bien cette réalité. En discutant avec la cavalière, on apprend que celle-ci a toujours été en admiration avec le cheminement d’une athlète américaine.
« Hailey Kinsel est mon idole depuis que je suis jeune. Elle participe au NFR (National Finals Rodeo) qui est un événement majeur. Plus précisément, j’aime bien sa façon de monter, elle ne dérange pas son cheval. Souvent, on appelle ça un quiet rider parce que quand tu prends le temps de les regarder, ça semble si facile », souligne-t-elle.
« Elle a été championne du monde à quatre reprises et on s’entend pour dire que c’est plutôt difficile de devenir championne, mais ce l’est encore plus quand tu dois demeurer au top. Dans mes rêves les plus fous, je serais un jour cavalière au NFR » – Audrey Lalande
Participations à des compétions importantes
Au fil des années, l’athlète de l’Outaouais a participé à des compétitions importantes afin de se faire connaître. Elle nous parle d’ailleurs d’une réussite dont elle est fière lors d’une compétition d’envergure survenue récemment.
« Mon plus bel accomplissement serait définitivement ma consécration comme championne Division 1 de la finale de la Coupe Legacy en octobre dernier. À ce moment précis, avant d’entrer dans le ring, je doutais assez de mon cheval et de moi, de notre équipe. Au début de la fin de semaine, notre performance était loin d’être la meilleure. Je me suis tout de même classée pour la finale. »
« Je ne cacherai pas que j’avais une crainte de me ridiculiser dans un sens. Dans mon esprit, j’ai même eu une pensée de peut-être abandonner. Je croyais que mon cheval ne se sentait pas bien. Cependant, le soir de la finale, Chouchou m’a prouvé qu’il faut toujours croire en nous et en notre entraînement », se remémore-t-elle.
Expérience mémorable à Saint-Tite
En plus des résultats impressionnants sur la feuille de route d’Audrey, on constate qu’elle a eu l’opportunité de montrer son talent aux spectateurs du Festival western de Saint-Tite. « L’ambiance est inexplicable. J’étais comme un enfant à Noël ! Je trippais, j’étais si fière de notre équipe. Je profitais du moment à 100%. Faire ce rodéo m’a permis de me rapprocher de plus en plus de mon objectif et de tranquillement faire mon nom. J’avais le sourire jusqu’aux lèvres en entendant les spectateurs m’encourager », admet-elle.
Prête pour le Festival western
La jeune demoiselle sera prête pour le Festival western de Saint-André-Avellin. « Je suis si heureuse de pouvoir être parmi les participantes cette année. Nous sommes plusieurs à dire que ce festival fait partie des meilleurs, l’ambiance est à couper le souffle, nous le ressentons à chaque fois. Je dirais que c’est un des rodéos qui me permet d’être confortable puisque je compétitionne devant des gens que je connais. »
« En ce qui me concerne, cette soirée sera émotive pour moi et pour ma famille. Mon papi venait me voir à l’œuvre avec ma mamie. Il prenait des nouvelles de mes résultats lorsque sa santé ne lui permettait pas d’être auprès de moi. Mes grands-parents ont toujours été là pour me supporter. J’aurai toujours une pensée pour mon papi. Au moins, je sais qu’il sera présent d’une manière ou d’une autre malgré tout », conclut-elle, émue.
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