Environnement
Des lapins capturés dans le Parc national de Plaisance pour juguler leurs nuisances
Un citoyen internaute, inquiet, s’interrogeait récemment à propos de lapins « éliminés » dans le Parc national de Plaisance. « Un expert dans la capture des animaux a été engagé et dépêché sur place pour attraper les sept (7) lapins présents sur le territoire [dudit parc] et éviter que la problématique ne s’aggrave », a répondu la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq).
Le commentaire du citoyen s’alarmait de la méthode utilisée (« un trappeur ») pour « éliminer » des lapins qui étaient une attraction à visiteurs, poursuivait le témoin.
La réalité, crue, telle que rapportée par le responsable des relations avec les médias de la Sépaq, Simon Boivin, demeure que « la problématique de lapins domestiques abandonnés par leur propriétaire touche plusieurs régions du Québec ».
Un milieu hostile
Les conditions générales auxquelles est confronté l’animal lui seraient néfastes. L’acclimatation à la vie sauvage, un milieu étranger et hostile (prédateurs, présence humaine par les automobiles, etc.), lui est impossible.
C’est le sort que rencontrent certaines espèces férales (état de l’animal domestique introduit dans la nature sauvage). Du reste, qui dit animal domestique dit animal inapte à la vie sauvage. Le lapin, contrairement à son cousin le lièvre, évolue exclusivement à l’état domestique et dans l’élevage.
« Les lapins domestiques ne sont pas adaptés à notre climat et développent des problèmes de santé importants lorsqu’ils sont forcés à vivre dans ces conditions. »
Simon Boivin
Selon la directrice générale du Parc national de Plaisance Isabelle Croteau, la capture des derniers lapins a eu lieu cet hiver.
Répercussions nuisibles
Comme dans le reste de la province, ces lapins, abandonnés dans la municipalité de Thurso, causent maints dommages au parc national de Plaisance. « La Loi sur les parcs interdit l’introduction de nouvelles espèces dans un parc national », fait valoir M. Boivin.
Parmi ces dommages qu’entraîne la présence accrue de ces herbivores à la fécondité galopante, l’on relève habituellement des plates-bandes et des jardins dévorés. Afin d’endiguer le phénomène et à titre de gestionnaire de territoire responsable, le parc national de Plaisance a donc embauché, en collaboration avec la municipalité de Thurso, un expert dans la capture des animaux.
La problématique des lapins domestiques abandonnés n’est pas unique au Parc national de Plaisance et Thurso. En 2021, la municipalité de Sainte-Julienne, dans la région de Lanaudière, avait vécu une situation similaire.
– Avec Alex Proteau
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