Assistance alimentaire de La Tablée des chefs
Une aide qui tombe à point pour la Banque alimentaire Petite Nation
L’annonce de l’assistance alimentaire de La Tablée des chefs, projet mené Centre de formation professionnelle Relais de la Lièvre - Seigneurie, constitue un vent de fraîcheur au cœur de la directrice générale de la Banque alimentaire Petite Nation. Cet élan de solidarité procure, selon elle, du respect et de la solidarité dans un contexte où la demande ne cesse d’augmenter.
La directrice générale de la Banque alimentaire Petite Nation Nathalie Faubert est émerveillée par l’ampleur de ce don alimentaire.
« Pour nous, c’est quelque chose d’immense, de jovial, et qui va nous permettre de donner des bons repas qui ont été faits avec amour », confie-t-elle.
Elle tenait à faire l’éloge du chef responsable de l’activité La tablée des chefs, le professeur Richard O’Reilly « un être exceptionnel qui a le cœur à la bonne place et qui est dans son élément », souligne-t-elle.
Elle poursuit en saluant aussi l’ensemble des étudiants du Centre de formation professionnelle Relais de la Lièvre – Seigneurie qui ont mis la main dans chacune des étapes de la réalisation de ces portions de pains de viande et de légumes et qui forment ce qu’elle qualifie de « communauté humanitaire ».
Des besoins qui ne cessent d’augmenter
L’aide alimentaire procurée par La Tablée des chefs survient à un bon moment. En effet, les dons amassés avant et durant la période des Fêtes au moyen des diverses collectes et guignolées sont épuisés depuis longtemps, révèle Nathalie Faubert.
La directrice de la Banque alimentaire Petite Nation constate une importante hausse des demandes d’assistance alimentaire. Elle explique qu’il y a de plus en plus de travailleurs parmi les bénéficiaires. La réalité est que de nombreuses familles à faibles revenus qui étaient déjà près d’un point de rupture financier n’arrivent plus à faire face à la flambée des prix des denrées alimentaires, de l’essence, des logements et des autres dépenses courantes.
« On s’entend, c’est en constante augmentation, dit-elle. Être dans le besoin, ça n’a plus de visage du tout. Ça peut être ton frère, ta sœur, ta mère et puis tu ne le sais pas parce qu’ils ne vont pas le dire. »
Nathalie Faubert
Respecter la personne humaine
Mme Faubert considère que les demandeurs perçoivent toujours des « préjugés » et de la «honte» à demander de tels services. «Ce n’est pas facile pour les gens de dire que j’appelle à la Banque alimentaire et que je demande de la nourriture. Elle insiste pour faire savoir que les gens n’ont pas à se justifier d’avoir besoin de se nourrir.
« Lève ta tête, prends le temps de bien respirer et on va trouver une solution, dit-elle. Pas besoin de dire le pourquoi j’ai besoin de manger. C’est pas grave, on s’assoit, on remplit le formulaire et on te donne un dépannage. »
Elle conclut sur une note positive au sujet de l’attitude à afficher lorsque quelqu’un fait preuve de générosité et livre une assistance alimentaire.
« Comme je dis tout le temps, quand vous donnez un dépannage, quand vous faites une bonne action : ferme tes yeux, mets un sourire et ouvre ton cœur. »
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