8,2 M$ de prêt accordé pour relancer l’usine Fortress de Thurso
Un prêt de 8,2 M$ pour relancer l’usine Fortress de Thurso a été annoncé par le gouvernement du Québec dans un récent décret. Cependant, la décision de ne pas continuer dans la production de pâte de cellulose reste ferme. Plusieurs pistes quant à ses nouvelles fonctions sont actuellement sur la table.
« Le prêt accordé à Fortress permettra le maintien des actifs pour la période nécessaire afin de trouver un repreneur avec une autre vocation que de produire de la pâte de cellulose comme dans le passé, cette dernière option étant maintenant abandonnée », indique le directeur des communications au cabinet du ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Mathieu St-Amand.
En décembre dernier, le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, avait annoncé que l’usine ne produirait plus de pâte de cellulose. Une possible reconversion vers la bioénergie avec la production de granulés de bois avait été mise en avant par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie. De son côté le maire de Thurso, Benoit Lauzon avait déclaré dans une précédente entrevue :
« Même si le projet des granules est intéressant, l’enjeu est de pouvoir de consommer assez de bois de pâte, pour s’assurer de la survie du restant de la chaine industrielle forestière. La papetière était le seul preneur de bois pâte feuillu, dans une région qui compte de nombreuses forêts de feuillus. Ce qui représentait l’entièreté de l’activité forestière ».
Pour le moment, le ministère étudie quatre projets, notamment en bioénergie, pour relancer l’usine et en même temps pérenniser l’industrie forestière de la région.
« Cette usine à Thurso est un point central d’une région qui a besoin d’être revitalisée et le gouvernement s’est engagé à trouver des solutions », souligne M. St-Amand.
Petit retour en arrière
L’usine Fortress est dans le paysage depuis plus de 60 ans. Inaugurée en 1958, l’usine s’est concentrée sur la production de pâte Kraft, servant à fabriquer du papier de haute qualité pour l’impression. Au fur et à mesure du temps, elle a dû sans cesse se renouveler et s’adapter.
Pourtant, en 2019 elle doit fermer ses portes pour des raisons économiques. Les prix ont chuté, et la production de pâte de cellulose n’est plus assez rentable. Ce sont 300 employés qui sont licenciés. La fermeture qui devait être au départ temporaire dure depuis maintenant plus de trois années.
Pour ne pas la voir tomber en ruine, le gouvernement du Québec a investi plusieurs millions de dollars afin de maintenir les installations sur place. Le but est maintenant de trouver un repreneur avec un projet en accord avec la vision gouvernementale, pour que l’usine puisse de nouveau ouvrir ses portes.
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