Les Valkyries, l’équipe de « guerrières » de Saint-André-Avellin
Hockey féminin
Des équipes féminines de hockey en Petite Nation, on n’en trouve pas, ou peu. Dans la mentalité collective, c’est plutôt une « affaire de gars ». Pourtant à Saint-André-Avellin, l’équipe des Valkyries (anciennement les Z’abeilles) existe depuis des décennies, et se prépare pour la 23e mouture du tournoi récréatif de hockey féminin.
Monique Robin, 70 ans, est la plus ancienne joueuse de l’équipe de hockey féminin « Les Valkyries », de Saint-André-Avellin. Le nom de l’équipe n’est pas choisi au hasard. Dans la mythologie grecque, les Valkyries sont des guerrières féroces qui n’ont peur de rien.
Après avoir suivi pendant quelques années l’enseignement d’un entraineur réputé Richard Jamieson, elle et son gang de filles se débrouillent à présent seuls pour se préparer au tournoi annuel qui a lieu le 21 et 22 janvier à l’aréna Stéphane Richer à Saint-André-Avellin. Chaque année, elles se confrontent à environ 225 filles qui viennent d’un peu partout au Québec.
« On n’a plus personne pour nous entrainer, mais on se débrouille nous-même. On n’est pas une équipe professionnelle, mais à force d’entrainement et de pratique, on progresse bien », explique Mme Robin.
Les débuts
Tout a commencé en 1998. À cette époque, Monique Robin pratiquait la ringuette, avec toute une bande de filles. L’une d’entre elles a voulu inverser la tendance. Elle décida de monter une équipe de hockey féminine et lui demanda d’embarquer.
« Au début, nous n’étions vraiment pas nombreuses, on a eu de la difficulté à monter une équipe au complet. Parfois, il y en avait juste trois qui se présentaient. Ça n’a pas été simple, parce que nous les femmes pour la plupart nous n’avions jamais suivi de cours de hockey. Certaines d’entre nous n’avaient jamais encore joué. Comme pour la plupart, on avait des bases de ringuette, on a réussi à s’y mettre ».
« La culture du hockey, ça a toujours été plus une affaire de garçon. Mais on est la preuve que les filles sont aussi capables ! »
Monique Robin
Au fil du temps, de plus en plus de femmes et de jeunes filles se sont prises au jeu jusqu’à former une vraie équipe soudée. Les joueuses, dont l’âge varie de 20 à 70 ans se réunissent chaque lundi à l’aréna de Saint-André-Avellin pour leur entrainement hebdomadaire et la préparation du tournoi.
La doyenne explique que contrairement aux années précédentes, les filles qui intègrent l’équipe restent pour de bon. Actuellement, elles forment un groupe de 21 personnes.
« On dirait qu’on a réussi à former un bon noyau, puis on a de jeunes filles bien motivées qui sont prêtes à prendre la relève », conclut-elle.
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