Banque alimentaire de la Petite-Nation
Des défis importants pour les 30 ans
Le 29 octobre prochain, la Banque alimentaire de la Petite-Nation fêtera ses 30 ans. Un anniversaire que l’organisme a salué la semaine dernière dans le cadre d’un 5 à 7 avec plusieurs partenaires.
Le terme «souligné» est le but pour cet anniversaire, parce que ce n’est pas une fête, souligne la directrice générale, Nathalie Faubert. «Dans un monde idéal, on aimerait qu’il n’y ait pas de banque alimentaire. Malheureusement, c’est impossible dans la réalité de la vie.»
Ceci étant dit, la présence de l’organisme depuis 30 ans est d’une aide précieuse pour la communauté, même si on aimerait mieux ne pas en avoir besoin. «On est content d’être là parce qu’on peut aider les gens dans le besoin.»
Et aujourd’hui, c’est encore plus nécessaire que jamais, souligne la directrice générale. Alors qu’on pensait avoir atteint des sommets en raison de la pandémie, les demandes sont encore plus importantes aujourd’hui. «On a une grosse croissance. Depuis les derniers six mois, c’est pire.»
Les chiffres ne mentent pas. Entre le 1er avril 2021 et le 31 août 2021, il y a eu 612 dépannages pour 1149 personnes. Pour la même période en 2022, on parle de 828 dépannages pour 1855 personnes aidées. «Il nous reste encore sept mois dans notre année», note Nathalie Faubert.
Les demandes sont plus importantes, mais les ressources, elles, ne le sont pas. D’abord au niveau financier. Il y a eu beaucoup moins d’activité de financement pour aider les organismes comme la Banque alimentaire. «Présentement on est quand même correct. Mais, on sait ce qui s’en vient. L’argent va diminuer. Mais nous, les dépannages vont continuer à augmenter.»
Les banques alimentaires obtiennent aussi beaucoup de dons alimentaires que ce soit à travers Moisson Outaouais ou grâce à des ententes avec des commerces pour les invendus. «Tout le monde a de la misère à recevoir leur stock. S’ils en reçoivent moins, automatiquement, ils vendent ce qu’ils ont. Ils ont moins d’invendus. Les moissons, c’est la même chose.»
«C’est un cercle vicieux, soutient Nathalie Faubert. On veut se sortir de ça. Je dirais qu’il va falloir un 3-4 ans avant que les gens reprennent leur souffle.»
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