Couverture ambulancière et programme des premiers répondants
Deux services différents selon le CISSSO
Selon le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO), la présence de premiers répondants dans une municipalité n’influence pas la desserte ambulancière.
«La couverture ambulancière et le programme des premiers répondants sont deux choses qui sont complémentaires, mais aussi très distinctes», affirme Mélanie Bélisle qui travaille à la coordination du volet régional des services préhospitaliers d’urgence.
Le rôle du premier répondant est de répondre rapidement à un appel, mais ensuite la personne est prise en charge par un paramédic, note-t-elle. «Les premiers répondants sont les premiers arrivés sur les lieux. C’est surtout une question vitale, ça fait toute une différence.»
L’enjeu dans les régions éloignées, c’est le temps de réponse, souligne Mme Bélisle. «C’est sur que dans un grand territoire comme l’Outaouais, le temps de réponse est plus long quand on se retrouve dans des petites municipalités. C’est pour ça qu’on vient dire que si on veut faire un gain dans le temps de réponse, ça va être certainement le service de premier répondant qui va pouvoir faire ce bout-là.»
Du côté de la couverture ambulancière, les temps de réponse sont évalués régulièrement et les informations transmises au ministère pour s’assurer de répondre aux normes. «Ça reste toujours une préoccupation qui est présente, le temps réponse. On veut qu’un paramédic soit présent dans les plus brefs délais. On veut s’assurer que nos couvertures ambulancières sont maximisées.»
Offre actuelle
Présentement, il y a cinq ambulances le jour sur le territoire et quatre le soir. Il y a un véhicule supplémentaire l’été en raison de la croissance de la population. Cette offre répond aux normes actuelles selon Mélanie Bélisle.
Dans une partie des cas, le territoire est couvert par des équipes en horaire à l’heure, ce qui signifie que l’équipe est dans l’ambulance sur le territoire. Dans d’autres cas, c’est l’horaire de faction qui est utilisée. Dans ce cas, les ambulanciers sont en disponibilités à la maison pour les appels.
Plusieurs demandent le retrait de cette forme d’horaire et l’usage seulement de l’horaire à l’heure. «Ça peut être une piste de solution», affirme Mme Bélisle.
Par ailleurs, elle souligne que le gouvernement souhaite revoir la couverture ambulancière dans les régions éloignées. Ce changement dans les normes, si le gouvernement va de l’avant, pourrait amener des modifications dans la desserte du territoire.
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