Sociétés d’aide au développement des collectivités
Du financement pour des projets de développement durable
Une enveloppe de 9,5 millions $ sur près de deux ans permettra aux Sociétés d’aide au développement des collectivités (SADC) et Centres d’aides aux entreprises (CAE) à travers la province d’aider les petites et moyennes entreprises dans le développement de projet en développement durable.
Chacune des SADC à travers le Québec pourra compter sur une première enveloppe de 10 000$ dans les prochaines semaines et par la suite une enveloppe de 130 000$ pour accompagner les entreprises de son territoire.
L’aide peut venir de différentes façons pour ces entreprises. «Il y a deux types de projets, mentionne le directeur général des SADC, Pascal Harvey. Il y a les projets de développement économique local qui peuvent être constitués de cohorte d’entreprises où des experts des SADC vont accompagner les entreprises à passer à l’action. Et il y a des projets d’aide technique qui sont plus concrets, qui vont résoudre des situations en lien avec des technologies.»
Virage vert nécessaire
Le virage vert des petites et moyennes entreprises est important «pour que nos PME demeurent pertinentes dans l’économie du futur», affirme la ministre responsable de Développement économique Canada, Pascale St-Onge.
Les grandes entreprises ont amorcé ce virage et les PME doivent le faire aussi. «C’est pour s’assurer que nos PME aient les moyens, l’accompagnement et l’expertise nécessaire pour participer à cette transformation économique du Québec.»
La ministre estime que le développement économique et l’environnement doivent aller de pair dans cette période d’incertitude. «La participation de tous dans le développement durable, ça va devenir une force économique dans nos communautés, autant pour les zones urbaines que rurales.»
De son côté, le président du Réseau des SADC et CAE, Vallier Daigle, souligne qu’il y a déjà du travail fait auprès des entreprises pour les aider à faire ce virage. Mais ce financement permettra d’aller plus loin encore. «Les prochaines années vont être cruciales pour nos chefs d’entreprises. Malgré les embuches rencontrées au cours des deux dernières années, on n’a pas le temps de regarder en arrière. Il faut se projeter en avant. Le programme que vous nous présentez va nous permettre ça.»
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