Administration publique en région
La MRC de Papineau a déjà des visées
L’annonce du gouvernement Legault du transfert dans les prochaines années de 5000 postes de l’administration publique dans les régions, notamment les régions les plus dévitalisées, n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd du côté de la MRC de Papineau.
«On a déjà, depuis les premières annonces, démontré de l’intérêt d’avoir des emplois chez nous», confirme le préfet de la MRC, Benoit Lauzon.
D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que la MRC fait des demandes en ce sens. Depuis plusieurs années, elle demande le retour d’une personne ayant le pouvoir de décider au bureau du ministère des Transports du Québec dans la Petite-Nation.
«Le ministère du Transport a des locaux au niveau de Papineauville. Déjà, beaucoup de gens y travaillaient. Un retour serait apprécié. C’est une demande qu’on a faite il y a un an et demi. Il y a des employés, mais il n’y a pas de décideur.» Cette demande cadre bien avec l’annonce de Québec, estime M. Lauzon.
D’autres secteurs pourraient aussi profiter de bons liens avec la région. « On a parlé aussi du ministère de la Forêt. On sait qu’on est une région forestière de notre côté. C’est intéressant à regarder, surtout avec l’Isfort.»
«Au niveau du ministère de l’Agriculture, on sait que les terres agricoles dans la MRC de Papineau, c’est dans les meilleures terres au niveau de l’Outaouais.»
Impact
Comme il est difficile de savoir quels emplois viendraient dans la région et le nombre, il est trop tôt pour parler des impacts que ça aurait sur le développement de la MRC, indique Benoit Lauzon.
Il est aussi difficile de savoir quelle municipalité pourrait profiter de ces emplois. Les décisions seront prises par chacun des ministères individuellement et ils doivent attendre les annonces.
Par contre, ce qui sera primordial, c’est que toute la MRC en bénéficie. Et une meilleure connaissance du secteur, par la présence de décideurs, permettrait cet aspect. «L’important, c’est qu’ils aient un impact sur notre territoire. Peu importe où ils sont situés sur le territoire, l’important c’est l’impact qu’ils vont avoir sur les services offerts.»
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