Symposium d’art in situ
« Un musée à ciel ouvert » à Papineauville cet été
Huit artistes polyvalents provenant de différentes régions du Québec créeront des œuvres d’arts public à l’occasion du 6e Symposium d’art in situ qui se dérouleront du 9 au 17 septembre prochain sur différents sites papineauvillois.
Imaginer, Semer, Récolter, le thème choisi en raison de l’histoire de la municipalité hôte, « donne de l’élan au processus créatif aux artistes », affirme la directrice du Centre d’action culturelle de la MRC de Papineau, Émilie Laverdière.
Fidèle au déroulement du Symposium, les artistes auront quelques jours pour créer leur chef-d’œuvre. Le tout se terminera avec le vernissage.
Autre particularité de l’événement, la quasi-totalité de l’œuvre doit être construite sur place. « On comprend que selon les projets des artistes, il y a des éléments que ça prendrait trop de temps (à construire sur place) », précise Mme Laverdière.
Au cours du symposium, des activités, dont la participation à une œuvre collective sous la direction de l’artiste Laurence Petit, seront proposées tout au long de la semaine.
La sixième mouture ne ressemble pas tout à fait à la première, concède Mme Laverdière.
« Les conditions (financières) des artistes ont été beaucoup améliorées. Ensuite, il y a l’ampleur des œuvres[…]Il y a des œuvres monumentales qui se sont faites quand l’on compare aux premières éditions. »
Émilie Laverdière
Elle ajoute également que la Municipalité acquiert les œuvres dans leurs lieux publics à la suite de l’événement ce qui a « une énorme valeur ».
Le comité organisateur a dévoilé ces détails lors d’une conférence de presse tenue mercredi. Namur, Plaisance, Val-des-Bois, Thurso, Duhamel ont accueilli jadis l’événement culturel. « Changer de lieu permet à chaque municipalité d’avoir sa collection d’œuvres d’arts publics liées à son identité », précise-t-elle.
Engouement partagé par les artistes
Certains artistes étaient présents lors de l’annonce dont Michael Kinghorn, résident de La Pêche, ville située au nord de Gatineau. Ce dernier se dit heureux de pouvoir participer de nouveau au Symposium, lui qui était de l’édition de 2019 à Val-des-Bois.
« Je fais beaucoup d’art dans les maisons. Ce n’est pas tous les jours que je suis demandé pour faire une sculpture pour le public. C’est une belle chance », affirme celui qui est habile avec le fer.
« Le Symposium c’est le fun parce que c’est un temps pour rencontrer des artistes du Québec. C’est important, car on échange des idées », conclut-il.
Vous pourrez contempler leur travail tout au long du Symposium à l’église Sainte-Angélique, au parc Henri-Bourrassa et au parc Bonhomme, un immeuble et des sites patrimoniaux reconnus.
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