C’est dans la continuité du développement des jams vivants mensuels, dans différents lieux en Petite Nation et de Basse-Lièvre, que Charlotte L’Orage a crée ce second volet autour de la notion du sacré.

Quelle place occupe le sacré dans nos vies ? Comment se manifeste-t-il ?

Des résidents en Petite-Nation, mais aussi d’un peu partout au Québec se sont réunis au Salon des Inconnus de Namur, sous la lune rose comme le mentionne l’une des invitées, Louise Allaire, praticienne en Qi Gong, pour tenter de répondre à ses questionnements à mi-chemin entre philosophie et spiritualité.
Cette dernière explique que le Qi Gong est l’une des cinq branches de la médecine chinoise, qui permet entre autres de faire circuler en soi les énergies physiques, psychiques et émotionnelles. Dans la symbolique, la lune d’avril est appelée lune rose, car elle correspond au printemps, à la renaissance.

« Le sacré est un appel au rituel. On se crée un espace de recueillement ou l’on peut plonger au plus profond de soi ».
Louise Allaire

À travers différents médiums poétiques, de la parole à l’écriture puis au dessin, les gens présents sur places ont été invités à participer au micro ouvert pour donner leurs visions du sacré.
L’une des participantes a évoqué la maternité et l’enfantement par exemple comme un acte d’une grande intimité, qui nous dépasse, qui va au-delà de soi.

La chamane urbaine Chloé Levent a ouvert la pratique au son du tambour, propice à la méditation. Elle a par la suite offert une présentation de la roue de médecines des quatre directions : physiques, émotionnelles, spirituelles et mentales, qui sont aussi reliées, respectivement, aux éléments terre, eau, air et feu.

« Notre société ne favorise pas la notion sacrée, elle est même souvent ridiculisée. Ce qui est important pour moi c’est de réfléchir à ce qui a du sens pour nous. Une fois que l’on réussit à définir ça, on se rapproche du vivant à l’intérieur de nous », note Chloé Levent.

« Le sacré, c’est instinctif, c’est ineffable », ajoute la chamane urbaine.

La soirée s’est poursuivie avec Charlotte l’Orage, qui a présenté son jam vivant en liant incantation, intervention poétique, numéros artistiques, suivis d’un discours qui portait sur le thème énoncé.
« Le but des jams vivant est vraiment de permettre aux gens de participer librement. On voulait développer un espace qui mélangerait à la fois Qi Gong, poésie, réflexion, rencontres, art », explique l’organisatrice des Jams vivants, Charlotte L’Orage.

Le prochain Jam vivant, avec pour thématique la politique, les enjeux écologiques et le mouvement « woke » aura lieu du 3 au 5 mai à 17h dans différents lieux, à la Magicienne de Chénéville, au Salon des inconnus de Namur, et au café des orties de Buckingham.

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