Spectacle-bénéfice à Montebello
Une récolte de 10 000$ pour la Fondation Charles-Bruneau
C’est un montant de 10 000$ qui sera remis à la Fondation Charles-Bruneau à la suite du spectacle-bénéfice «The Grand Illusion - Styx Experience» qui s’est tenu le 27 août dernier à Montebello.
Organisé par Martin Deschênes, ce spectacle fait partie des activités de financement pour amasser des fonds dans le cadre de sa participation au tour cycliste de la Fondation Charles-Bruneau qui vient en aide aux enfants atteints du cancer et leur famille.
Lui-même père d’un enfant étant passé par ces épreuves, Martin Deschênes se réjouit de voir son fils, qui aura bientôt 20 ans, vivre une belle vie 18 ans après avoir obtenu un diagnostic de cancer. «Ça nous ramène en arrière et ça nous démontre qu’on fait la bonne chose. On sauve des enfants.»
Mais ce n’est pas tous les parents qui ont cette chance. C’est pourquoi il continue de s’impliquer pour amasser des fonds. L’an dernier, il avait amassé 9800$ avec son spectacle et avait finalement remis 12 750$ lors de sa participation au tour.
Avec une récolte de 10 000$ pour le spectacle de cette année, il croit donc être en mesure de dépasser cette somme d’ici le prochain tour cycliste au printemps 2023. «On est parti de rien avec plus de dépenses que les années précédentes. On a quand même atteint notre objectif. C’est un succès», lance-t-il au sujet de la somme amassée lors du spectacle.
Recherche importante
L’argent amassé sert principalement à la recherche. Avec le temps, cette dernière aura permis d’obtenir de bons résultats. «Voilà 30 ans, le taux de survie était de 30%. Aujourd’hui, il est de 80%. C’est un bout de chemin qu’on a fait grâce à la recherche.»
Mais ce n’est pas encore fini. «Il faut continuer. On est en train de travailler sur le dernier 20%. On est confiant qu’on va y arriver. Le seul moyen de pouvoir un jour dire qu’on va réussir à les sauver c’est de continuer la recherche.»
Cette recherche est importante pour sauver ceux qui se trouvent encore dans le 20%, mais aussi pour une partie du 80% qui peut avoir une meilleure vie. «Il faut donner une qualité. De vie à ces enfants-là. Souvent, ils sont des séquelles à vie. On veut éliminer cette partie-là. Qu’on puisse les sauver et leur donner une qualité de vie par la suite.»
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