Culture

L’art pour aider à faire des apprentissages

Publié le 8 avril 2022 par Yannick Boursier

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Yannick Boursier

Rédacteur en chef | L'info Petite Nation, L'info de la Basse-Lièvre, L'info de la Vallée, L'Envol | yboursier@inmedias.ca

L’Atelier d’éducation populaire «La Plume» a lancé un nouveau projet misant sur l’art pour aider ses participants à faire des apprentissages, non seulement académique, mais aussi des apprentissages dans la vie de tous les jours.

À travers l’art, L’Atelier d’éducation populaire «La Plume» veut permettre à des gens de s’exprimer sur les défis ou les opportunités liés à l’apprentissage. (Photo : Gracieuseté-La Plume)

Le projet «1001 façons d’apprendre : un défi, une chance ?» a obtenu un financement de 20 000$ du ministre de la Culture et des Communications pour l’aider à se mettre en place.

Au cours de la prochaine année, les participants, ils sont présentement une quinzaine, feront différentes activités liées aux arts pour leur permettre de s’exprimer. Dans un premier temps, les dessins et les textes réalisés seront regroupés dans un recueil. Par la suite, certains mots tirés de ces œuvres seront repris pour réaliser une œuvre d’art collective.

La directrice de La Plume, Lynne Dionne, souligne que l’art peut devenir un outil très intéressant pour aider ces participants à s’ouvrir. «À Partir d’un dessin, d’une sculpture, on peut plus facilement communiquer des choses que si on leur pose la question.»

«À travers les mots, la créativité, des ateliers d’art, on veut les aider à comment comprendre ce qu’ils ont vécu au niveau des défis ou des chances dans leurs apprentissages», ajoute-t-elle.

«Ce qu’on essaye de faire, c’est de démystifier ces défis-là pour leur donner confiance en eux.» Lynne Dionne

Discussion

En plus d’aider les participants à mieux s’exprimer et comprendre les défis auxquels ils ont fait face ou les opportunités qu’ils ont eues dans leurs apprentissages, l’art est aussi un moyen d’entamer la discussion.

C’est un des objectifs du programme, amener les gens à se parler après avoir vu les œuvres ou les textes des autres personnes. Et ainsi partager leur situation pour voir qu’ils ne sont pas seuls. Et possiblement en tirer des apprentissages. Non seulement entre les participants, mais aussi avec d’autres groupes à travers la population.

Cette première année du projet permettra de valider l’importance que l’art peut prendre dans ce genre de travail avec des gens ayant6 vécu des défis. Le projet pourrait donc être renouvelé si le succès est de la partie.

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