Un Montebellois dans la deuxième saison de la série Les Honorables
Texte par Stéphane Marcos
Avec la série Les Honorables, les Québécois se sont découvert une passion pour les tourments d’une famille de juristes confrontée au système judiciaire. À telle enseigne qu’il a été décidé d’en produire une suite, une deuxième saison, qui doit être diffusée l’année prochaine. Les Montebellois, et avec eux les habitants de la Petite-Nation, auront la surprise de retrouver l’un de leur concitoyen au sein de la distribution.
Une nouvelle étape dans la carrière
Quel acteur en devenir ne rêverait de participer au tournage de l’une des séries québécoises les plus regardées du moment ? Lorsqu’on lui a proposé de jouer dans la deuxième saison de la série Les Honorables, Maxime Jodoin n’a pas eu la moindre hésitation.
Après avoir tourné dans Barkskins et Toute la vie, il n’en était pas à ses débuts. Mais cette fois, il franchissait un cap. Du rôle de figurant, il passait au rôle d’acteur muet.
Dans la nouvelle saison de la série télévisée, il endossera donc le rôle d’un caméraman qui accompagne une journaliste. Pour faire bonne mesure, on lui a demandé de jouer dans trois épisodes, dont le dernier, et même dans la scène finale.
Des projets qui s’enchaînent
«J’ai fait plusieurs plateaux. Je vais le compter comme le plus beau plateau à l’heure actuelle», confie l’acteur, qui garde manifestement un excellent souvenir de son tournage à Montréal.
«Louis Choquette [le réalisateur des Honorables] était abordable et gentil. Rémi Goulet [un acteur de la deuxième saison] m’a réservé un bel accueil. J’ai passé un après-midi avec lui. J’ai aussi apprécié le soutien apporté par l’équipe technique ».
Une expérience on ne peut plus positive pour le trentenaire, qui ne va pourtant pas en rester là. Dernièrement, on l’a recruté pour jouer dans deux autres productions, un long métrage et un documentaire historique, pour lequel, cette fois, il aura un dialogue à apprendre. Incontestablement, en pleine pandémie, la chance lui sourit.
Une brique à la fois
Si tout semble s’accélérer pour lui, Maxime Jodoin tient à rappeler qu’il lui faut construire sa carrière brique après brique. « Le marché québécois est un petit milieu. C’est difficile de percer. Recevoir une proposition d’une agence et avoir le rôle sont deux choses différentes. Il faut postuler à quarante rôles pour en décrocher un. Le milieu est dur ; il faut être patient. » Un parcours d’autant plus difficile que le jeune homme suivait jusque-là une voie parallèle.
De Montebello à Baie-Saint-Paul en passant par Penetanguishene
Originaire de Montebello, Maxime Jodoin est entré dans le monde du travail en devenant animateur radio à Penetanguishene, en Ontario. On lui a ensuite proposé un poste de journaliste à Baie-Saint-Paul, au nord de Québec, où il travaille toujours actuellement.
Avec ses incursions dans le monde du cinéma, serait-il en train de bifurquer ? Pas vraiment, car sa formation est double : média d’un côté, jeu d’acteur de l’autre. Pour l’instant, il roule sur les deux voies. Jusqu’ici, elles ne se sont pas séparées. Il a même maintenu une certaine activité à CFRH, la radio de Penetanguishene. Maxime Jodoin fait son bout de chemin dans la vie sans couper les ponts, sans oublier son point d’origine. « Montebello, c’est toutes mes racines, c’est ma famille, ce sont mes amis. »
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