Jean-Yves Guindon: Faire oeuvre utile
Jean-Yves Guindon peint de manière professionnelle depuis maintenant 37 ans. L’artiste peintre établi à St-André-Avellin en Outaouais présente du 7 au 15 août une exposition extérieure qui promet de plaire au public.
Présenter une exposition extérieure est devenue une véritable tradition estivale pour Jean-Yves Guindon et sa conjointe Jeannette Veillette-Guindon. Depuis maintenant 32 ans, l’artiste et sa femme accueillent le public dans leur jardin et y présentent une grande variété de toiles peinte par M. Guindon durant l’année.
L’artiste qui s’inspire grandement de la nature et des éléments floraux qui entourent sa demeure lors de son processus de création avoue préférer exposer chez lui que d’exposer n’importe où ailleurs: « Dans les années 90, j’ai exposé en Europe et en Ontario. J’ai fait plusieurs galeries d’art et j’ai vécu ces expériences-là, mais j’ai toujours gardé ma propre galerie d’art fondée en 1984 à Gatineau. En 1990, il y a eu une grande dépression de galeries d’art à Montréal, plusieurs galeries ont fermé et j’ai décidé de retirer certains de mes tableaux un peu partout. J’ai donc décidé d’exposer mes toiles chez moi. J’ai fait tellement de ventes dès le début que j’ai décidé de me concentrer uniquement sur mon exposition champêtre. J’ai voulu faire une exposition beaucoup plus intime et qui serait centrée sur mes tableaux, chez moi », raconte l’artiste.
Bien que l’exposition champêtre ne prenne place qu’à la belle saison, elle demande aux Guindon un peu plus d’un an de préparation. Il faut en effet de longs mois pour préparer le terrain, pour choisir les œuvres qui seront exposées, les encadrer et finalement faire de la promotion auprès des médias en plus de prendre chacune des toiles en photo.
Quand l’art redonne à la société
Amoureux de la peinture et du dessin depuis son plus jeune âge, Jean-Yves Guindon est aussi un grand amoureux de l’humain. Ayant travaillé durant une dizaine d’années comme directeur d’un centre communautaire, M. Guindon a toujours trouvé extrêmement important de promouvoir l’entraide à travers son travail, mais surtout de poser des gestes qui font une différence auprès de sa communauté. C’est pour cette raison que, dans les 20 dernières années, l’artiste a encouragé au moins 24 causes chaque année en faisant don de certaines de ses œuvres à des encans criés qui ont pour but d’amasser des fonds pour différents organismes. L’artiste se dit privilégié car il est toujours invité par les organisateurs de ces soirées et qu’il peut voir de manière très concrète la différence que font ses toiles auprès des gens de sa communauté.
« Chacune des causes que j’encourage me tient énormément à cœur, mais je dois avouer que lorsque je donne à la maison de soins palliatifs Mathieu Froment-Savoie à Gatineau, j’ai vraiment l’impression de faire une différence. J’ai des amis qui y sont décédés, et j’ai un énorme respect pour leurs employés qui font un travail absolument incroyable, confie-t-il. Le but des préposés et préposées qui travaillent là-bas est simple, mais tellement noble: tenter de réaliser un des rêves de chacun des résidents.»
Pour l’artiste, toutes les raisons du monde étaient présentes pour faire sa part: le bonheur de peindre, la satisfaction d’avoir fait une différence et ultimement la participation monétaire à la réalisation des rêves de gens malades.
C’est avec enthousiasme et grand bonheur que les Guindon accueilleront le public sur leur terrain de Saint-André-Avellin après un an et demi de pandémie du 7 au 15 août.
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