Stéphane Richer raconté par un jeune auteur
Un élève de 5e année de l’école Saint-Cœur-de-Marie de Ripon, William Bullock, a publié récemment la première biographie autorisée sur l’ex-hockeyeur Stéphane Richer.
Au départ, le jeune William avait entrepris une biographie de la légende du basketball décédée tragiquement dans un accident d’hélicoptère, Kobe Bryant. «J’ai commencé à faire une mini biographie de Kobe Bryant, le joueur de basketball qui est mort», déclare William Bullock.
Lors de la visite de Stéphane Richer, M. Bullock désirait écrire non pas une biographie, mais plutôt un texte sur l’ex-joueur de hockey. Son enseignante de l’époque, Karine Dambremont, lui a proposé de faire une entrevue avec M. Richer. «[William] avait des questions à lui poser et de fil en aiguille, l’entrevue qu’on a faite s’est produite en livre», explique-t-elle.
C’est alors qu’ils ont contacté l’ancien joueur du Canadien de Montréal pour débuter le processus d’écriture. Au départ, M. Richer ne se doutait pas des questions que l’élève allait lui poser. «Je pensais que c’était un travail juste pour l’école, juste pour lui à l’interne», mentionne-t-il.
Il était loin de se douter que par-derrière, sa mère et son oncle avaient fourni des photos personnelles de sa jeunesse. Il ajoute qu’il ignorait que des gens de son entourage avaient de telles archives. «Je ne savais pas en arrière de ça qu’il y avait de belles photos quand j’étais jeune devant le restaurant de ma grand-mère où j’ai environ 5 ans.»
Cependant, il trouve que le travail provenant de l’élève de 10 ans est très bien fait et qu’il a été épaulé correctement pendant l’écriture de l’ouvrage. «C’est incroyable ce qu’il a fait, un petit gars de 10 ans. Il a eu le chien et il n’a pas eu peur de poser des questions. Je ne savais pas que c’était fait comme ça. C’était une belle surprise en même temps pour moi. C’est bien fait», souligne M. Richer.
Lorsqu’il a reçu les premières questions par courriel, M. Richer avoue avoir été surpris par quelques-unes. «Il y a des choses auxquelles je ne voulais pas répondre parce que c’était un peu trop <@Ri>touchy<@$p> pour son âge, lance-t-il. Je me suis dit : je ne peux pas embarquer là-dedans, le petit gars a 10 ans.»
Le jour du lancement arrivé, Stéphane Richer a compris l’ampleur du projet en voyant tous les gens rassemblés pour l’occasion. «Quand je suis arrivé le matin à la salle des loisirs, je me suis dit: il y avait beaucoup de monde en arrière de ça.»
Une inspiration pour les autres élèves
M. Richer est aussi convaincu que ce projet peut influencer positivement d’autres élèves à réaliser leurs rêves. «Je crois que c’est un bel exemple pour ses amis et les jeunes à l’école de ne pas avoir peur de réaliser des projets.»
Pour une bonne cause
Un aspect de la vie de Stéphane Richer que William Bullock a découvert lors de ses entretiens est que s’il n’avait pas été joueur de hockey, Stéphane Richer aurait aimé être professeur d’éducation physique.
D’ailleurs, les fonds amassés avec ce livre serviront à l’achat de matériel de sport pour l’école, confiait Mme Dambremont.
Une œuvre populaire
Elle ne se doutait également pas que la demande pour le livre serait aussi forte, elle qui ne disposait que de 63 exemplaires au départ. Après en avoir donné aux collaborateurs et vendu quelques-uns, il ne lui en restait qu’une dizaine la semaine dernière, dont plusieurs sont réservés.
Elle attend donc la deuxième impression afin de pouvoir en distribuer à des partenaires, dont la municipalité de Ripon.
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