L’organisation et la complexité du monde, selon Diane T. Tremblay
ART VISUEL. La Saguenéenne Diane T. Tremblay expose ses œuvres, au Centre d’action culturelle à Saint-André-Avellin, jusqu’au 14 septembre. Son exposition, intitulée Tissage et mécanisme, présente sept encres de chine noire sur papier grand format. «Le matériau papier intervient autant dans l’œuvre que l’encre. C’est vraiment une rencontre entre les deux. Je travaille avec le pinceau et je gratte beaucoup le papier. Je le déchire et je le coupe également. Je procède par différentes couches pour avoir des effets de transparence et de texture», dit-elle pour expliquer sa façon de travailler. «Je passe beaucoup de temps sur mes œuvres et j’aime …
L’artiste s’affaire autour de l’impression donnée au premier regard, mais au deuxième regard les couches se distinguent et l’on constate la complexité du tout, «un trompe-l’œil». La représentation du fil est très présente dans son travail. «J’ai beaucoup manipulé le papier à la manière d’un fil», reconnait-elle. Ce fil s’entrecroise, crée des motifs, s’entremêle et écrit une forme de langage, spécifie Mme Tremblay. L’artiste explore la superposition des formes découpées et amovibles, les jeux d’équilibre et les mécanismes. Ce qui apparaît au premier coup d’œil n’est jamais ce dont il s’agit réellement. Ce qui est grand ne se mesure pas à l’échelle. Tout est question de perception, pour Mme Tremblay.
«Le matériau papier intervient autant dans l’œuvre que l’encre. C’est vraiment une rencontre entre les deux.»
-Diane T. Tremblay
«Mon travail est inspiré de la façon dont on se structure les êtres humains et de la façon dont le monde est structuré. C’est plein d’émotions liées à l’organisation humaine et la complexité que ça représente», informe celle qui a surtout l’habitude d’exposer ses créations à Montréal. Elle se dit très heureuse de pouvoir afficher ses œuvres dans la région pendant deux mois. «C’est important pour moi de faire voir mon travail. J’aime exposer mon travail à Montréal, mais j’aime aussi faire voir mon travail à l’extérieur. Il ne faut pas se limiter à exposer dans les grands centres. Je pense que les petits centres, comme ici, ont un rôle important à jouer pour dynamiser et diffuser la création artistique», conclut-elle.
Voir plus de : Culture
Un 45e Salon du livre de l’Outaouais qui célèbre la littérature « À Voix Hautes »
Du 22 au 25 février 2024 aura lieu la 45e édition du Salon du livre de l’Outaouais au Palais des …
Partir à la volée : une création dramaturgique qui invite au voyage et à la rencontre
Les amateurs de théâtre pourront assister, le vendredi 26 janvier à Montebello à une lecture en 16 tableaux de la …
Montebello accueille un bonhomme carnavalesque connu
En 1954 naissait Bonhomme Carnaval, représentant du festival mythique d’hiver de Québec. Pour son 70e anniversaire, Bonhomme s’est permis une …