Culture

Le Cercle des Fermières de Thurso célèbre ses 75 ans

Publié le 30 avril 2017 par In Médias

ÉVÉNEMENT. Environ 300 personnes sont venues visiter le Salon des artistes et artisans manuels, visant à souligner le 75e anniversaire des Fermières de Thurso, le 30 avril au centre communautaire.

«Thurso et Lochaber ont des artisans qui sont cachés dans leur maison et on voulait les faire connaître», explique la présidente du Cercle de Fermières de Thurso, Fleurette Prud’homme, qui fait savoir qu’une trentaine de kiosques étaient sur place. Selon elle, les visiteurs qui entraient gratuitement pouvaient trouver de tout : «Des bijoux, des œufs de caille, des meubles, des vitraux», précise-t-elle. Un local était destiné à l’historique des familles de la municipalité, puisqu’un livre à ce sujet sera publié possiblement d’ici la fin de l’année. À ce même endroit, il était possible de voir la toute nouvelle création des fermières de Thurso représentant un arbre généalogique pour les 75 ans du Cercle. Il était aussi possible de voir l’exposition de la Fédération 15 composée de confections spéciales des Fermières pour participer au concours provincial.

Parmi les nombreuses œuvres, un visiteur a découvert une ceinture fléchée faite à la main autour de l’année 1900 qui se transmet de génération en génération au sein de la famille Prud’homme. «Il m’offrait 1 000$ pour l’avoir, mais j’ai refusé puisque je veux l’offrir à mes enfants pour continuer la tradition», mentionne celle qui serait seulement d’accord de s’en départir si elle était exposée dans un musée à Thurso.

En 1985, on était 135 membres alors que nous sommes 28 en ce moment.
-Fleurette Prud’homme

Même si le Cercle des Fermières de Thurso reste vivant, on y compte moins de membres. «En 1985, on était 135 membres alors que nous sommes 28 en ce moment», précise la présidente qui est membre depuis plus de 50 ans. L’organisme, qui prône l’amélioration des conditions de vie de la femme et de la famille ainsi que la transmission du patrimoine culturel et artisanal, a de la difficulté à rejoindre les jeunes. «Dans notre temps, c’était l’une des seules activités que les femmes pouvaient faire pour se libérer de la maison. Avant c’était très axé sur l’artisanat, mais de nos jours on fait aussi du culturel et de la recherche. On se promène beaucoup pour voir des choses ailleurs. Ce que les gens veulent faire, on s’organise pour le faire», assure Mme Prud’homme. Selon elle, il est difficile d’attirer les jeunes, puisqu’elles travaillent à l’extérieur durant la journée.

Mme Prud’homme se réjouit de voir que plusieurs visiteurs semblaient intéressés par l’histoire et les activités de l’organisme. «Il y a quatre personnes provenant d’ailleurs qui m’ont demandé comment faire pour entrer dans le Cercle des Fermières», dit-elle.

Le 29 avril se déroulerait, à Thurso, le congrès régional de la Fédération 15 qui réunissait 16 cercles de Fermières de la région.

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