Cinéma
Maxime Jodoin, un Montebellois assistant-réalisateur « à bord » de Titanic, mon histoire
Le Montebellois Maxime Jodoin nous a rencontrés pour nous narrer son expérience d’assistant-réalisateur sur le docufiction Titanic, mon histoire, hommage au film de James Cameron, qui a été projeté, en avant-première, à Joliette, mi-avril.
Il s’agit d’une projection-test auprès d’un public composé de gens qui ont travaillé sur ce projet et leur entourage. C’est un format de 45 minutes qui sera, éventuellement, transformé en format long-métrage avec des rajouts de scènes. « Il va falloir retourner à la table de montage pour le mettre en format long et on verra le résultat au box-office », répond Maxime Jodoin.
Au Québec, plusieurs propriétaires de salles de cinéma veulent déjà programmer Titanic, mon histoire. Pour l’heure, rien n’indique que des salles de cinéma outaouaises en ont fait la requête. « Je l’ignore pour le moment. Je n’ai pas d’info à ce sujet. J’espère vraiment parce que ça reste mon patelin », confie-t-il.
Les ingrédients de Titanic, mon histoire
Cette œuvre (tournage étalé sur deux ans, pandémie oblige), réalisée par Stéphan Parent, dépeint l’histoire de survivants de la catastrophe survenue en avril 1912.
C’est un documentaire serti d’archives, de témoignages entremêlés avec des portions fictionnelles grâce aux actrices et acteurs. « On a innové, mais les séquences fictionnelles se rapprochent essentiellement de l’histoire réelle : les officiers qui cherchent à comprendre pourquoi le bateau va couler, par où l’eau est-elle rentrée, etc… », ajoute le Montebellois.
Dans le reste de ce docufiction, le réalisateur présente également les recherches relatées par les premiers plongeurs de l’épave.
Maxime Jodoin : itinéraire d’un Montebellois gâté
Cet ambassadeur d’en Petite Nation a quitté le nid familial en 2016 lorsqu’il a commencé à travailler en tant qu’animateur radio. Pour le moment, le cinéma constitue une activité professionnelle de fin de semaine.
Sa participation à ce film a débuté par de la figuration et un rôle parlé qui a été coupé au montage dans cette version tronquée de 45 minutes, mais qui pourrait, espère-t-il, se retrouver dans la version rallongée.
Dès lors que le Montebellois a intégré l’Alliance québécoise des techniciens et techniciennes de l’image et du son (AQTIS), Stéphan Parent l’a engagé comme assistant de plateau et assistant-réalisateur.
« J’assistais les scènes tournées. On dirigeait les acteurs, les figurants. J’ai eu un plaisir extraordinaire à faire ce mandat-là. Du pur bonheur ! » Maxime Jodoin
Si la technique l’intéresse, Maxime Jodoin avoue que « [son] rêve ultime demeure le métier d’acteur, mais le marché au Québec est un petit milieu avec beaucoup de gens qui veulent faire la même chose ».
Une agence gère sa carrière et il a cumulé plusieurs rôles muets dans la production audiovisuelle.
Ses inspirations : pour la radio, c’est son cousin Mathieu Marcotte (un autre Montebellois) et pour le cinéma et la télévision, c’est Michel Charette qui demeure son idole notamment pour ses rôles dans Radio Enfer et Les Boys.
De vraies personnes dont des passagers québécois
Certains personnages incarnent des personnes réelles associées à l’accident du paquebot. Il y a le rôle de Bruce Ismay, le président de la White Star Line, la compagnie à laquelle appartenait le Titanic.
Titanic, mon histoire retrace plusieurs histoires d’amour, dont celle d’un couple de Joliette. « Hélène de Lanaudière-Chaput et James Baxter, un banquier, voyageaient en Europe avec leur fils Quigg Baxter qui était tombé amoureux d’une chanteuse belge, Berthe Mayné, rencontrée dans un cabaret en Belgique. Après le naufrage du Titanic, le couple rescapé habita sur la rue Sherbrooke à Montréal, mais sans leur fils Quigg qui périt à bord du Titanic », raconte le réalisateur Stéphan Parent.
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