Sous la plume d'Olivier Maurice
Un début d’année chargé pour le skieur Félix Bertrand
L’année 2023 ne fait que commencer et le nom de Félix Bertrand retient déjà l’attention en Petite Nation. Alors que celui-ci se prépare pour de nouvelles compétitions importantes en s’entraînant à Val St-Côme, dans la région de Lanaudière, le skieur acrobatique de l’Outaouais a pris quelques minutes de son temps pour offrir une entrevue exclusive à L’info.
« L’année 2022 a définitivement été la meilleure pour moi en ski jusqu’à ce jour. J’ai eu l’opportunité de faire ma première super finale en Coupe Nor-Am. Ainsi, à 2 Vallées, j’ai terminé à la 6e position. Ensuite, j’ai poursuivi mon travail en sol nord-américain afin de mettre la main sur la 13e place sur le circuit. De plus, je suis monté sur le podium en étant au troisième rang au Championnat québécois, une compétition réunissant les meilleurs skieurs de la province. J’ai conclu l’année avec une première position dans tout le Québec. C’est donc évident que je suis heureux », souligne-t-il.
Objectifs et camp d’entraînement
Le talentueux athlète de la région revient d’une compétition qui s’est déroulée au mois de décembre en Colombie-Britannique. C’était la sélection canadienne qui tentait de bien représenter son pays au fil de l’événement. Pendant cet entretien, il en a parlé avec fierté tout en énumérant les attentes qui se fixent pour 2023:
« Nous étions un total de 70 garçons de six pays environ, et ce, tous âges confondus. J’ai fini au sixième échelon deux jours consécutifs. Ma saison commence donc de la bonne manière! » – Félix Bertrand
« D’ailleurs, cette année, je désire continuer à améliorer mes résultats nord-américains. En ayant cette mentalité, mon plus gros objectif serait de monter sur l’équipe nationale à la fin de la saison 2023 », poursuit le skieur.
Quant à son camp d’entraînement entamé à Val St-Côme le 2 janvier, Félix Bertrand est conscient de l’occasion qui se présente pour lui. « Bien sûr que ce camp d’entraînement sera exigeant physiquement et mentalement. Ce sont 10 jours où nous sommes plusieurs heures à tenter de progresser et d’être à un bon niveau. La fatigue est présente, mais le repos fait partie de notre préparation heureusement. Depuis les derniers jours, mon but ultime est d’apporter les ajustements nécessaires et de corriger les petits détails qui peuvent faire une différence auprès des juges. Je veux m’assurer d’être dans ma meilleure forme afin de les impressionner », mentionne-t-il.
Compétitions à venir
À la suite de son camp, Félix Bertrand aura du pain sur la planche puisque de nombreuses épreuves l’attendent.
« Après mon camp, j’aurai quelques journées pour bien me reposer, pour bien me nourrir et pour être prêt pour le 19 janvier. Je serai de retour en Colombie-Britannique pour ma première compétition Nor-Am. Évidemment, je vais avoir toutes les autres descentes à faire du côté nord-américain, je participerai également aux Jeux du Canada, je serai présent au Championnat québécois et je vais avoir les seniors canadiens. Mon calendrier ressemble à ça et je crois que je peux avoir de belles réalisations », indique celui qui rêve toujours aux Jeux olympiques d’Italie en 2026.
Le 20 décembre dernier, Félix était sélectionné au Gala Excellence Sportive Outaouais dans la catégorie Athlète internationale de l’année. Pour lui, cette reconnaissance est le fruit de ses efforts.
« Même si je n’ai pas gagné, c’est un grand accomplissement pour moi. C’est toujours plaisant de voir que la région t’encourage dans ce que tu fais, c’est une motivation supplémentaire. C’est agréable de se faire dire que son travail est bien fait. C’est Alexis Guimond qui a remporté l’honneur et je suis content pour lui. C’est un autre bon athlète pour l’Outaouais. J’ai fait tous les sacrifices pour me rendre là, je ne regrette rien », souligne-t-il.
Campagne de financement
L’Avellinois s’implique aussi dans la communauté en contribuant à diverses activités ou campagnes de financement auquel il obtient les profits.
Il en fait une avec la Fromagerie de Montebello et Gagnon, La Grande Quincaillerie.
« Cela fait donc deux ans que moi, Alain Boyer et son fils Lévy faisons une collaboration. Nous avons vendu du fromage, l’Adoray et la Tête à Papineau. Donc, on part une vente en ligne. Les personnes peuvent en acheter via la vente en ligne sur le site de la Fromagerie ou elles peuvent me contacter directement. Nous faisons les commandes et ensuite, je les livre porte à porte aux gens. En ce qui concerne Geneviève Gagnon, j’ai participé à sa campagne de financement pour le 24h Tremblant. Dans le fond, j’ai donné un dossard signé à l’enfant que l’on parrainait et il était super content! », conclut le jeune homme.
-Olivier Maurice
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