Dans la lutte contre le tabagisme au Québec, le Conseil québécois sur le tabac et la santé offre une lueur d’espoir à travers ses services “J’arrête”. Ces services, comme l’explique Annie Papageorgiou, leur directrice, sont bien plus qu’un simple soutien. Ils représentent un compagnon dans le difficile voyage de la cessation du tabagisme.

“Pour les personnes qui fument, prendre la décision d’arrêter de fumer n’est pas une résolution simple”, reconnaît-elle. Pourtant, la directrice de l’organisme insiste sur la disponibilité d’un soutien gratuit et confidentiel à travers les services J’arrête, conçu pour guider les fumeurs dans cette démarche. En visitant j’arrête.qc.ca, les utilisateurs découvrent un univers d’aide structuré et empathique.

Le service en ligne est un pilier central de J’arrête. “C’est vraiment une démarche en ligne pour les aider, les accompagner dans leur décision d’arrêter de fumer,” explique Papageorgiou. Les utilisateurs ont accès à un tableau de bord interactif, un journal personnel pour suivre leur parcours, et des outils pour gérer les envies de fumer. Cette approche numérique, décrite comme un “ami bienveillant”, aide à maintenir la motivation, en montrant, par exemple, combien d’argent a été économisé et le nombre de cigarettes non fumées.

En complément, l’aide par téléphone (1 866 JARRETE) et les centres d’abandon du tabagisme offrent un soutien plus direct et humain. Papageorgiou souligne l’importance de cette diversité de services. “Ce n’est pas des vases clos, on peut utiliser les trois services en même temps,” dit-elle. Cette complémentarité permet une personnalisation maximale du parcours d’arrêt.

Les défis de la cessation du tabagisme ne sont pas à sous-estimer. Le stress quotidien et les habitudes ancrées jouent un rôle majeur. Papageorgiou encourage à gérer les envies de fumer une à la fois, en suggérant de remplacer les moments de tabagisme par d’autres activités. “Chaque minute sans fumer est une victoire,” rappelle-t-elle, insistant sur l’importance de la bienveillance envers soi-même et de la patience.

Les services J’arrête s’adressent à une vaste audience. Comme l’indique Papageorgiou, “il y a des personnes qui ont besoin plus de soutien moral, qui ont besoin de parler avec quelqu’un.” Les services offrent une gamme de soutiens adaptés à ces différents besoins, de l’accompagnement en ligne à l’aide en personne, en passant par le soutien par téléphone.

Papageorgiou met aussi en avant l’importance des thérapies de remplacement de la nicotine, compatibles avec les services J’arrête. Ces outils supplémentaires sont essentiels pour gérer les aspects physiques de la dépendance.

La lutte contre le tabagisme est une cause commune qui nécessite un soutien et une sensibilisation continus. Les services J’arrête, par leur approche complète et empathique, représentent une aide précieuse pour ceux qui cherchent à rompre avec cette dépendance. “Il faut mettre toutes les chances de notre côté pour réussir,” conclut Papageorgiou, rappelant que chaque étape, même petite, est un pas vers un avenir sans tabac.

Ces services, bien qu’utiles, ne sont qu’une partie de la solution. Papageorgiou souligne qu’il est essentiel de continuer à sensibiliser et à soutenir les personnes dans leur démarche d’arrêt du tabac. Les services J’arrête représentent un pas important dans cette direction, offrant des ressources accessibles et adaptées pour accompagner les fumeurs dans leur parcours vers un avenir sans tabac. Cette initiative est un exemple éclatant d’engagement public en matière de santé, fournissant des outils et un soutien essentiels pour surmonter l’un des défis de santé les plus tenaces au Québec. Les services J’arrête démontrent l’efficacité d’une approche personnalisée, bienveillante et inclusive dans le processus d’arrêt du tabagisme.

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