Le journaliste d’expérience a pris la décision de déposer sa plume et son calepin et de se retirer en se prévalant du programme de départ mis en place par les Coops de l’information (CN2i) auquel 125 personnes, soit le tiers de l’effectif de leurs publications, ont adhéré. La cause : Le Droit et les cinq autres quotidiens du groupe ne seront plus imprimés car l’entreprise effectue un virage 100% numérique.

Rencontré le 20 décembre, M. Sabourin reconnait la chance qu’il a eue de faire ce métier.

« Ç’a été une superbe aventure. Chaque jour que je me suis levé, j’ai toujours considéré que c’était un privilège de faire ce métier-là. Je ne considérais pas que c’était un travail », affirme celui qui rêvait au départ d’être journaliste sportif.

Plus d’une décennie sur le terrain

Benoit Sabourin a entrepris sa carrière à l’hebdomadaire Le Bulletin (maintenant L’info de la Basse-Lièvre) de 2011 à 2013. Il couvre le territoire de la Petite Nation depuis une dizaine d’années et celui des MRC de La Vallée-de-la-Gatineau, Pontiac et des Collines-de-l’Outaouais depuis 2020.

Celui qui a parcouru les quatre coins de l’Outaouais pendant une décennie soulève l’importance de donner une voix à tous les citoyens.

« C’est primordial d’avoir une couverture journalistique dans les petites municipalités pour conter l’histoire des gens, mettre les enjeux en lumière et de garder un œil sur les administrations municipales. » – Benoit Sabourin

« Mon objectif n’était pas de s’acharner sur les municipalités, c’était de surtout être là pour l’intérêt public », poursuit-il.

Ce dernier pense notamment aux divers articles écrits et dossiers couverts lors de sa carrière. Questionné à savoir si certains avaient été plus marquants que d’autres, le journaliste mentionne sa couverture des enjeux reliés aux mines et des événements tenus dans le cadre du festival de musique Rockfest à Montebello.

« C’était tellement gros comme événement. Il y avait toujours un peu de nouvelles qui sortaient autour du festival. Et comme je suis un amateur fini de musique et en parti de ce style-là, ça tombait dans mes cordes ! »

Et que lui réserve l’avenir ? Seul le temps le dira. Benoit Sabourin prévoit y réfléchir dans les prochaines semaines.

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