GAGNON – La Grande Quincaillerie
Françoise Maurice, l’employée modèle de la famille Gagnon depuis 1981
GAGNON – La Grande Quincaillerie est une entreprise qui s’inscrit sur le long cours et la stabilité. Il en va de même pour Françoise Maurice, la plus ancienne des employés, qui travaille pour l’enseigne chénévilloise depuis 42 ans en tant que comptable puis, présentement, comme responsable des paies.
On remonte le temps jusqu’en mars 1981. La présidente de la firme outaouaise, Geneviève Gagnon, a alors quatre ans. C’est aussi le mois et l’année de l’arrivée de Françoise Maurice chez GAGNON – La Grande Quincaillerie, une jeune mère qui sortait d’une expérience professionnelle dans une banque.
Être engagée par Yves Gagnon représentait quelque chose qui coulait de source. « J’allais à l’école avec Mme Gagnon, l’épouse d’Yves et la mère de Geneviève. Donc, on se connaissait déjà », raconte Mme Maurice originaire de Chénéville.
Une grande confiance et estime mutuelles
En 2023, Mme Maurice a dépassé légèrement le cap des 70 ans et travaille toujours.« GAGNON, c’est ma famille. Ils m’ont dit ‘’c’est toi qui décides si tu veux continuer ou pas’’ », ajoute-t-elle.
La stabilité caractérise le parcours de cette Chénévilloise. Les 42 ans n’ont été jalonnés que de deux postes. D’abord, à la comptabilité car elle avait étudié dans ce domaine au cinquième secondaire. Enfin, en 2010, elle s’est essayée, avec succès, à la gestion des paies.
La traversée de tous les progrès technologiques
Mme Maurice a vécu toutes les évolutions technologiques. En 1981, tout s’effectuait avec du papier et des stylos quoique l’informatique existât déjà. « À l’époque, on utilisait de grands ledgers (livres de compte). C’étaient de grandes feuilles où était répertorié chaque achat. Tout se faisait à la main. Je pense qu’avoir travaillé ainsi est un plus. On comprenait où les chiffres s’en allaient », se remémore-t-elle.
Une retraite pleine ou partielle ?
Il est prévu qu’en juin 2024, Françoise Maurice prenne sa retraite mais rien n’est gravé dans le marbre. Il n’est pas aisé de passer d’une vie remplie d’une occupation professionnelle à temps plein à un repos permanent sans objectif, sans contrainte.
Alors, cette septuagénaire prévoit un sas de décompression, en guise d’étape intermédiaire entre la semaine trépidante à 40 heures et le loisir oisif et contemplatif de la retraite. « Je pourrais changer d’avis et ne pas prendre ma retraite. Je pourrais rester à travailler 2-3 jours par semaine. Pas 5. Cinq, c’est difficile ça. Puis, il y a tout le travail à faire à la maison, comme la tonte du gazon et ainsi que les autres tâches, car mon mari est décédé », explique-t-elle.
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