Élections municipales
Le prochain préfet de la MRC de Papineau sera élu au suffrage universel
Il sera possible lors des prochaines élections municipales en 2025 de voter pour le préfet de la MRC de la Papineau tout comme les maires.
Les maires de la MRC de Papineau ont voté en faveur le mercredi 17 mai lors de la séance du Conseil des maires pour aller de l’avant quant à l’élection du préfet au suffrage universel. Dix-sept maires ont voté pour 8 contre.
Par communiqué, la MRC affirme avoir amorcé des démarches à la suite des élections municipales de 2021 pour analyser cette option.
Maintenant que les élus se sont prononcés en faveur de ce type d’élection, les démarches seront entreprises pour que le prochain préfet soit élu par la population, entre autres, en adoptant un règlement à cet égard. Un bulletin de vote s’ajoutera donc lors des prochaines élections municipales prévues en novembre 2025.
La MRC de Papineau aura donc le même mode de scrutin que les autres MRC de l’Outaouais soient Pontiac, Vallée-de-la-Gatineau et Collines-de-l’Outaouais.
Sans faire l’unanimité
Le maire de Lochaber-Partie-Ouest, Pierre Renaud, est l’un de ceux qui ont voté contre. Ce dernier a soulevé des craintes lors de la séance du Conseil des maires quant aux coûts engendrés par ce changement. De son côté, le maire de Lac-Simon, Jean-Paul Descoeurs, « préfèrerait quelqu’un qui est maire » plutôt qu’un autre individu, souligne celui qui a voté contre.
Le préfet de la MRC de Papineau, Benoit Lauzon, croit plutôt aux avantages qu’apportera ce changement. « D’avoir quelqu’un [qui œuvre] en politique ici à la MRC, qui va travailler sur les enjeux de la MRC, d’avoir quelqu’un à temps plein et qui s’assure que la MRC soit reconnue et aie ses redevances, je pense que c’est extrêmement important », exprime-t-il.
M. Lauzon ajoute également que, selon lui, le gouvernement provincial travaille de plus en plus avec les MRC et « moins avec les municipalités », préférant ainsi que les « MRC descendent [l’information] aux municipalités locales ».
Le préfet rappelle que les élus ont mandaté la firme Raymond Chabot Grant Thornton pour analyser les impacts financiers d’une telle décision, mais que la firme y est allée d’estimations « aux extrêmes ». Le montant précis sera connu sous peu, conclut Benoit Lauzon.
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