Coalition avenir Québec
Mathieu Lacombe
Quelle est votre vision des services de proximité en santé pour votre circonscription ?
Malgré la pandémie, on a amorcé de grands changements en santé, depuis notre arrivée au pouvoir il y a quatre ans. Nous avons rouvert nos CLSC locaux (notamment celui de Val des Bois) nous avons ajouté des infirmières et des adjoints. On a notamment embauché 10 000 préposés en CHSLD et signé de bonnes ententes avec les médecins et les infirmières. Maintenant, on doit se tourner vers l’avenir. Pour ce faire, on peut compter sur Christian Dubé, qui a un plan sérieux. On entend bâtir un réseau de la santé plus humain et plus performant. La priorité sera la première ligne. Dans Papineau comme ailleurs au Québec, les gens auront accès à des médecins ou à des infirmières dans les GMF, dans un délai raisonnable. On va mettre tous nos professionnels de la santé à contribution et donner tous les services nécessaires. Le réseau est encore trop centralisé.
L’accès à un logement adéquat, quel que soit l’âge ou le revenu, est de plus en plus difficile et a des impacts dans d’autres secteurs d’activités. Que proposez-vous pour permettre aux gens de vivre et de vieillir chez eux ?
Loger les gens dans des milieux qui leur conviennent et à des coûts raisonnables, c’est fondamental. On a multiplié les actions pour améliorer, avec les villes et les municipalités, l’accès au logement dans toutes les régions. Jamais un gouvernement en a fait autant en habitation. Si les Québécois nous font confiance de nouveau, 1,8 G$ seront investis par la CAQ dans le logement social et abordable dans le prochain mandat, ce qui permettra de construire près de 12 000 nouveaux logements. On est conscients que dans les prochaines années, il faudra accélérer le rythme tellement les besoins sont grands. On doit agir sur l’offre, et rendre encore plus de logements disponibles. C’est la meilleure façon de lutter contre la pénurie de logements. On a lancé un nouveau programme national qui se veut un véhicule quatre fois plus rapide afin de construire des logements abordables neufs.
L’Outaouais intéresse de plus en plus les entreprises faisant de l’expropriation minière. Pour vous, est-ce que les règles actuelles sont adéquates pour permettre une cohabitation harmonieuse de l’activité minière et des autres activités dans la région ?
Soyons bien clairs : aucun développement minier ne pourra se faire sans qu’il y ait avant tout une acceptabilité sociale dans la région. C’est non négociable. D’ailleurs, les projets d’importance projetés, comme celui de Lomiko dans la Petite-Nation, seront inévitablement soumis à l’analyse du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Le cadre légal et réglementaire environnemental et social du Québec est très rigoureux (les projets ne peuvent se faire n’importe comment), prévoit de nombreuses autorisations de différents ministères qui doivent être obtenues en répondant ou en dépassant les exigences. De plus, les ministères émetteurs peuvent, lorsque requis, poser des conditions particulières pour tenir compte d’enjeux locaux. Ceci dit, contribuer à la transition énergétique par la production de ressources naturelles essentielles peut s’avérer générateurs de retombées positives, entre autres grâce aux nombreux emplois bien rémunérés.
Un enjeu seulement local, sans répercussion nationale, que vous souhaitez traiter ?
Si les citoyennes et citoyens de Papineau me font à nouveau confiance le 3 octobre, je mettrai sur pied une initiative locale minimale de 100 000 $ sur quatre ans pour soutenir des projets locaux de protection des lacs de la Petite-Nation et en faciliter l’accès sécuritaire. Ce fonds me permettra d’appuyer et soutenir les projets pensés et portés par la communauté ici dans Papineau. Je souhaite aussi agrandir le parc national de Plaisance pour un montant de 15 millions. Des projets qui font toute la différence. Comme exemple, je pense notamment aux mesures de protection du contrôle des berges, aux stations de lavage pour bateaux, aux infrastructures améliorant l’accès aux lacs et cours d’eau ou aux projets permettant de limiter la prolifération des plantes aquatiques envahissantes tel le myriophylle à épis. Je rends disponible cette initiative, car nos lacs et nos rivières sont un véritable trésor naturel.
De plus en plus de projets demandent une acceptabilité sociale. Qu’est-ce que ça représente pour vous l’acceptabilité sociale ?
L’acceptabilité sociale, c’est le jugement collectif que pose la communauté à l’égard d’un projet. Chaque projet a des effets sur la communauté locale et suscite des questionnements. C’est normal. Le promoteur a donc la responsabilité de s’assurer que les citoyens concernés sont bien informés et qu’ils peuvent participer activement aux discussions relatives au projet en question. Une multitude de facteurs peuvent contribuer à favoriser l’acceptabilité sociale : le contexte social, économique et territorial, les impacts sur les milieux de vie et l’environnement, le partage des connaissances entre les différents acteurs, les croyances et les valeurs, les attentes de communauté, les risques réels ou perçus et les incertitudes ainsi que les bénéfices et les répercussions pour la communauté, entre autres.
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