Devenir(s) corps : Les arts vivants s’invitent à Montpellier
L’organisme à but non lucratif Devenir(s) corps vient de recevoir un financement pour mener à bien son projet de résidence en art vivant dans la municipalité de Montpellier. La construction du studio se fera sur un ancien bâtiment incendié dans les hauteurs de la ville, au mont Fleury.
Les membres de l’organisme Devenir(s) corps fondé en 2020 cherchent un lieu depuis deux ans ou mettre en place et développer ce projet de résidence artistique afin de pallier au manque d’espace artistique en Outaouais et plus précisément dans la Petite-Nation.
« En arrivant dans la région, j’avais vraiment dans l’idée de créer un lieu de rencontre et d’échange autour de la pratique des arts vivants comme la danse, le théâtre, le yoga le chant et les autres pratiques artistiques dont le corps est l’instrument principal. Il n’y a pas de lieux comme cela à ma connaissance dans la petite Nation, donc il y a une grande demande de la part des communautés artistiques », explique Lauranne Faubert-Guay, fondatrice de Devenir(s) corps.
Le but de la résidence serait donc non seulement de permettre aux artistes du Québec d’avoir un lieu pour développer leur création, mais également de permettre la décentralisation de l’activité artistique en milieux urbains en familiarisant les populations rurales à différentes pratiques artistiques contemporaines.
« On prévoit une fois les travaux finis, de lancer un programme de résidence annuelle qui va pouvoir accueillir une dizaine de résidents issue de tout le Québec par année. On veut que ce soit un lieu rassembleur, alors on pense mettre en place une sorte de rendez-vous mensuel avec les gens du coin pour leur présenter les créations des artistes à chaque fin de résidence. Ça permettrait de faire de belles rencontres entre artistes et personnes non initiées tout en démocratisant l’art contemporain ».
Le projet souhaite également mettre en place un volet écologique en planifiant une construction écoresponsable du studio. Lors de la démolition de l’ancien bâtiment incendié, environ 60 % des matériaux seront utilisés pour la reconstruction qui se fera sur les fondations actuelles. Un plancher en liège qui répond aux points LEED sera posé, ainsi que des toilettes sèches avec un système de récupération d’eau de pluie. Une serre sera jointe à la construction, dont les artistes seront responsables. Ils pourront ainsi récupérer leur récolte tour à tour durant leur séjour.
« Pour le moment, la date d’ouverture du studio est encore un peu floue. On pense que ce sera entre avril et septembre 2023, mais ça va dépendre vraiment de l’évolution de travaux. Pour le moment, on est encore dans la phase de construction. En tout cas, on rencontre beaucoup d’avis positifs et d’engouement autour de ce nouveau projet donc on est vraiment super motivés, » s’exclame la fondatrice.
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