Regroupement de la 148
Des municipalités travaillent de concert pour des dossiers
Des municipalités le long de la 148 ont décidé de se regrouper pour travailler certains dossiers communs, notamment le transport.
Sept des huit municipalités le long de la route 148 ont accepté de participer à ce regroupement pour le moment et ils ont déjà eu une première rencontre la semaine dernière avec des représentants du ministère des Transports en Outaouais.
Le projet avait déjà été lancé il y a quelques années par l’ancien maire de Papineauville, Christian Beauchamps. C’est le nouveau maire, Paul-André David qui a repris la balle au bond dernièrement et lancé l’invitation à ses collègues.
Ce dernier mentionne que ce n’est pas un geste pour mener à des regroupements municipaux, puisqu’il croit toujours que c’est mieux quand on est petit. «L’objectif qu’on vise c’est de traiter des dossiers communs aux 8 municipalités», spécifie-t-il.
Les dossiers communs sont nombreux : la rivière. Le traitement des déchets et la 148, entre autres. «Est-ce qu’on peut se parler pour savoir comment on peut s’aider dans ces dossiers-là?»
Transport
D’ailleurs le dossier de la 148 a été le premier à être mis de l’avant par les maires des sept municipalités participantes. Chaque municipalité, à l’exception de Thurso, a adopté une résolution qui les mandatait à entrer en communication conjointement avec le MTQ. «C’est ce qu’on a fait.»
Lors d’une rencontre la semaine dernière, les maires ont présenté leur doléance pour cette route. «On avait préparé notre argumentaire. On a fait une présentation très complète: Réseau routier, accotement, halte routière, caniveau.»
«La 148, pour nous c’est notre colonne vertébrale, sociale, économique et communautaire. Ce qu’on vise c’est qu’elle soit agréable.» Paul-André David
Plus concrètement, les maires souhaitent que la route soit mieux adaptée pour les cyclistes, qu’elle soit plus belle à certains endroits où il y a des enjeux et qu’on ajoute des haltes routières à certains endroits, indique le maire de Papineauville. «On aimerait éventuellement que les gros camions puissent disparaitre, a-t-il ajouté. Le message a été passé.»
À la suite de cette première rencontre, les démarches vont se poursuivre. «On a convenu qu’il y aurait un dialogue constant entre nos 7 municipalités, 8 si Thurso veut embarquer, et la direction du MTQ», mentionne Paul-André David.
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