Projet-pilote de production de poulets pour les marchés de proximité
Deux aviculteurs de Petite Nation sélectionnés
Davide Buscemi (dbuscemi@inmedias.ca)
Michael Daudelin, de la ferme aux Colibris à Ripon et Paul Egbert Slomp, de la ferme Grazing Days Farm à Saint-André-Avellin sont parmi les 10 participants du projet-pilote de production de poulets pour les marchés de proximité des Éleveurs de volailles du Québec (EVQ).
Les récipiendaires ont été triés sur le volet (puis tirés au sort) par un comité constitué du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, de l’Association des marchés publics du Québec, de la Coopérative pour l’agriculture de proximité écologique, de la Table de développement de la production biologique et de la Fédération de la relève agricole du Québec.
Il s’agissait de la deuxième édition de ce programme. Ces heureux élus, originaires de 6 régions administratives du Québec, pourront exploiter un contingent annuel d’un maximum de 2 000 poulets ou 6 000 kilos, en poids vif, destinés aux marchés de proximité. Par poids vif, on entend le poids total. Pas de kilo abattu ; l’exact opposé de l’animal éviscéré.
Par proximité, on entend un seul intermédiaire entre l’éleveur et le consommateur. Le fameux circuit court. C’est une condition sine qua non du projet pilote. De ce cahier des charges, le consommateur ne tire que des avantages : viande locale de qualité, respect strict des standards de salubrité, de bien-être animal et de biosécurité qui consiste en un protocole sanitaire scrupuleux afin de préserver le poulailler et ses pensionnaires à plumes.
Quel est l’intérêt de cet octroi élargi ? Le nombre maximal d’un cheptel accessible à tout un chacun s’élève à 300 poulets (25 dindons). Pour ce faire, il suffit d’avoir une ferme avicole. Cela s’appelle la production sans quota. Elle permet une consommation personnelle, familiale voire la vente directe aux clients.
Au-delà des limites susmentionnées, des autorisations et des frais sont requis. Cela s’appelle l’achat de quota. Il doit se faire selon la sacro-sainte « gestion de l’offre » qui assure un parfait équilibre entre qualité, quantité et prix. C’est une production calibrée en rapport à la demande des consommateurs. Ainsi, l’on évite le surplus ou la pénurie.
La gestion de l’offre gère exclusivement le commerce des œufs, du lait et du poulet/dindon. Périodiquement, une réunion, au fédéral, décide du nombre de poulets élevés selon ladite demande. Un petit pourcentage de ces aliments peut être importé si la quantité s’avère insuffisante pour nourrir la population, mais la part du lion canadien reste prédominante.
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