Des problèmes d’électricité importants à Namur
Les enjeux liés au manque d’électricité sont devenus un problème important à Namur au point où la municipalité s’est tourné vers Hydro-Québec pour demander que des actions soient prises.
Le maire de Namur, Gilbert Dardel, souligne que la situation est devenue très problématique. L’électricité manque même quand il fait beau et qu’il n’y a pas de vent.
«Il manque d’électricité à 7h30 le matin. Il n’y a pas d’accident, pas d’arbre qui sont tombés. C’est une panne. Et ça arrive souvent dans les trois municipalités St-Émile, Namur et Lac-des-Plages. Ça fait au moins 2-3 ans que c’est comme ça.»
La municipalité tente de savoir ce qui se passe et c’est pour cette raison qu’elle a adopté une résolution plus tôt cette année demandant des réponses à Hydro-Québec. «On veut mettre ça au clair. On aimerait ça avoir des réponses. Est-ce breaker qui est trop faible à l’autre bout ?»
Selon le maire, la municipalité est alimentée par Chénéville. Il ne devrait donc pas y avoir un enjeu de distance. «Je comprends quand il y a une réparation, de la maintenance, une tempête de neige. Mais là il n’y a rien. Il neige pas, il n’y a pas d’éclair, pas de vent.»
Le maire élu de Lac-des-Plages, Richard Jean, indique lui-aussi être au courant d’enjeu dans sa municipalité. «Depuis quelques temps, c’est arriver de façon sporadique qu’on manquait régulièrement d’électricité. Ce qui ne se produisait pas avant.»
«Autrefois, on pouvait avoir ça après des orages. Mais là, il y a une belle température, un beau soleil et l’électricité arrête et ça revient après 3-4 heures et on ne sait pas pourquoi.»
Le maire de Saint-Émile-de-Suffolk, Hugo Désormeaux, abonde dans le même sens. «On veut qu’il y ait amélioration. On ne devrait pas perdre d’électricité. Quand il fait beau, la raison n’est pas là.»
Hydro-Québec
Selon les chiffres obtenus auprès d’Hydro-Québec, la municipalité de Namur se retrouve parmi les premières dans la MRC de Papineau pour le nombre d’heures d’électricité perdue.
«Namur est quand même assez élevé, indique Alain Paquette, conseiller-relations avec le milieu chez Hydro-Québec. On parle de 21 heure en 2020. C’était 26,5 l’année d’avant. Namur est dans les municipalités quand même assez élevé.»
Une rencontre aura lieu avec la municipalité en début 2022, soutient M. Paquette. «Namur nous a interpellé parce qu’ils avaient des préoccupations par rapport à la qualité de services, avec raison. Il y a de l’amélioration à faire, c’est sur. Je vais les rencontrer en février prochain.»
Namur n’est pas la seule municipalité à avoir contacté Hydro-Québec. Val-des-Bois a aussi fait des démarches en ce sens.
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