Des modulaires pour les enjeux de construction et le manque d’espace
Les travaux de construction dans les écoles sont de plus en plus difficile et c’est la raison pour laquelle le Centre de services scolaire au Cœur-des-Vallées souhaite l’acquisition de locaux modulaire, en plus de locaux pour combler le manque d’espace.
Normalement, les locaux modulaires sont loués pour être placés près d’une école pendant une période de temps pour avoir des espaces additionnels en raison d’un manque de classe.
Dans le cas du CSSCV, on souhaite la location de certains locaux parce qu’on voit des enjeux liés à des travaux dans les différentes écoles. «On essaye de faire le plus possible les travaux pendant la période estivale pour ne pas déranger le personnel et les élèves, explique le directeur général du CSSCV,
Daniel Bellemare. On parle de 6 ou 7 semaines pour les travaux. Et il y en a 2 qui sont les semaines de la construction où les travaux n’avancent pas. La fenêtre de temps pour réaliser les travaux, elle est courte.»
Chaque année, cette courte période entraîne des enjeux pour la rentrée scolaire quand les travaux ne sont pas finis. Selon le CSSCV, la situation est encore pire cette année en raison du manque de main-d’œuvre et de différents matériaux.
Par exemple, cette année, des élèves ont dû suivre des cours dans la cafétéria de l’école secondaire Hormisdas-Gamelin en attendant la fin des travaux de certaines classes.
L’idée du centre de services scolaire est donc d’obtenir six locaux modulaires qui seraient utilisés pour accueillir temporairement des jeunes pendant que des travaux se finalisent à leur école.
Cette mesure permettrait aussi de faire des travaux à un autre moment que la période estivale, des fois plus propice pour les entrepreneurs. «Par exemple, on a des travaux de prévus en novembre, indique Daniel Bellemare. C’est déjà installé. Les élèves débutent les cours dans les locaux modulaires et quand l’entrepreneur est prêt à commencer les travaux, il les fait.» Les retards auraient aussi moins d’impact sur les élèves avec cette formule.
Comme il y a plusieurs projets de rénovations intérieurs prévus dans des écoles dans les prochaines années, le CSSCV déplacerait ces locaux sur les lieux pour donner un endroit à certaines élèves pendant que les travaux se poursuivent après la rentrée scolaire.
L’acquisition de six locaux modulaires permettrait de faire des travaux importants sur un étage par école par année, selon les données du CSSCV.
Ajout d’espace
Outre ces locaux pour la construction, le CSSCV souhaite aussi ajouter des locaux modulaires pour répondre au manque d’espace. Deux emplacements sont ciblés soit l’école secondaire Hormisdas-Gamelin et l’école du Sacré-Cœur.
Dans un premier temps, 10 locaux modulaires seraient nécessaires pour combler les besoins les plus urgents à l’école secondaire Hormisdas-Gamelin. Le CSSCV souhaite que ces classes soient installées pour la prochaine rentrée scolaire.
La deuxième demande permettrait l’acquisition de quatre locaux modulaires pour l’école du Sacré-Cœur à Masson-Angers. Cette dernière déborde déjà et des travaux pour agrandir de l’intérieur ont été fait pour tenter de trouver de l’espace.
C’est donc 20 locaux modulaires en tout que le CSSCV demande au gouvernement pour l’année scolaire 2022-2023. Daniel Bellemare espère que le gouvernement répondra favorablement au financement de ces espaces qui sont nécessaires pour accueillir les élèves qui sont de plus en plus nombreux.
«Pour moi, ce sont des dépenses qui devraient être financées par le ministère, indique-t-il. Comme centre de services, on risque de se mettre dans une situation financière qui est précaire et qui nous obligerait à faire des choix qui, d’une manière ou d’une autre, auront des impacts sur les élèves.»
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