Centre de services scolaire au Cœur-des-Vallées
Encore des besoins importants en main-d’œuvre
Comme chaque année, les besoins en main-d’œuvre sont toujours importants à quelques semaines du retour à l’école dans le Centre de services scolaire au Cœur-des-Vallées.
Le directeur général du CSSCV, Daniel Bellemare, confirme qu’il y a encore plusieurs postes à combler au sein des équipes dans les différentes écoles. «À ce moment-ci de l’année, le mois d’août, c’est toujours un mois ou on cherche du personnel manquant dans nos écoles.»
Ce n’est pas nouveau, ni un effet de la Covid, souligne-t-il. La situation est la même depuis de nombreuses années pour presque tous les corps de métier associés à un établissement scolaire.
La situation du personnel enseignant fait notamment beaucoup jaser chaque année puisque c’est le secteur névralgique du monde de l’éducation. Comme par les années passées, il y aura encore plusieurs tolérances pour la prochaine rentrée scolaire.
Une tolérance d’engagement est émise par le ministère de l’Éducation pour permettre l’embauche d’enseignants qui ne sont pas titulaires d’une autorisation d’enseigner.
La situation pour les enseignants ne s’améliorera pas du jour au lendemain, indique le directeur général. «Lors des dernières négociations, on a vu le salaire des enseignants bonifier. Ils ont été capables d’aller chercher des choses intéressantes. Mais on va voir les résultats de ça dans 4 ou 5 ans. Le BAC, c’est 4 ans. Par le temps qu’ils terminent, on en a encore pour quelques années.»
Et ça dépend aussi des inscriptions. Parce que le métier d’enseignant n’a pas été le plus valoriser dans les dernières années. Daniel Bellemare compare la situation au système de santé et les infirmières où on sait qu’il y a du travail, mais que les inscriptions ne suffisent pas à combler le besoin. Il espère que la situation ne sera pas la même pour les enseignants.
Direction d’école
Outre les enseignants, le CSSCV perd aussi plusieurs employés à d’autres organisations comme le fédéral, la ville de Gatineau ou l’UQO, souligne M. Bellemare.
Et avec la pandémie, un des arguments pouvant convaincre les gens de rester n’existe plus. «L’argument de dire que ce ne sera pas facile de voyager à Hull ou Ottawa est plus vrai parce qu’il leur permet de faire du télétravail.»
Un autre défi pointe à l’horizon et inquiète déjà le directeur général, les départs à la retraite de différents fonctionnaires. Il y en a une dizaine qui pourrait se faire dans les trois prochaines années, dont la majorité dans trois ans.
Ces départs auront des impacts importants dans un premier temps pour remplacer ces personnes et leur expertise, mais aussi par la «spirale négative» que ça engendra à plusieurs niveaux. Pour remplacer ces directions, il faut prendre des employés et ensuite trouver des gens pour remplacer ces employés.
«En trouver 1ou 2 dans une année c’est déjà une tache colossale. En trouvé 7-8 d’un coup, on s’en reparlera, mais je risque d’être en difficulté.»
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