Plus d’argent demandé pour les services d’incendie
Les besoins sont de plus en plus grands pour les services d’incendie des municipalités et les ressources de moins en moins importantes. C’est pourquoi la MRC de Papineau demande plus d’argent du gouvernement du Québec.
Un peu plus tôt ce printemps, le conseil des maires a adopté une résolution demandant «au gouvernement du Québec d’augmenter de façon significative et durable le soutien financier gouvernemental pour les services et les régies de sécurité incendie».
Elle demande aussi «une révision de la loi et des orientations en sécurité incendie en tenant compte de la réalité de l’ensemble des municipalités du Québec» et de «définir clairement, en concertation avec les municipalités, l’avenir à donner aux services de sécurité incendie du Québec».
Imposition de règles
Questionné sur les besoins financiers des services d’incendie, le coordonnateur à la Sécurité publique de la MRC de Papineau, Éric Lacasse, souligne que plusieurs municipalités ont des enjeux liés au financement de ce service. «Les gouvernements imposent de plus en plus au niveau des municipalités certaines règles.»
Parfois, les municipalités vont avoir de l’argent pour acheter de l’équipement, mais après ils doivent payer le service à même leur budget. «On se retrouve avec des services supplémentaires qu’on veut donner, mais malheureusement les budgets ne sont pas au rendez-vous.»
«On dit au gouvernement: ok aidez-nous à mettre des choses en place. Mais une fois les choses en place, il fait les soutenir ces services-là. Sinon, c’est la municipalité qui va être encore impactée par ça.»
Et du côté municipal, plus de frais signifient l’obligation de trouver de l’argent dans le budget, indique M. Lacasse. Ce qui peut signifier des hausses de taxes. «On peut-tu demander au gouvernement la possibilité qu’ils nous donnent des montants additionnels au niveau de la sécurité incendie?»
La résolution adoptée par la MRC de Papineau a aussi été partagée à d’autres MRC du Québec. Une dizaine ont adopté une résolution semblable en appui à la MRC de Papineau, souligne Éric Lacasse.
Du côté du gouvernement, il y a aussi eu une réponse. «On a reçu une lettre du gouvernement qui confirme la réception de la résolution. On nous explique que certains programmes sont en place.»
Cette façon de faire n’est pas la plus optimale pour les municipalités, estime M. Lacasse. «Il y a une enveloppe X disponible à Québec, mais il faut que tu fasses ta démarche. Et ta démarche est mieux d’être bonne et elle est mieux d’être validée par ton milieu.»
Ce dernier souligne d’ailleurs qu’avec ce fonctionnement par projet, les municipalités de la MRC ont avantage à travailler ensemble pour faire des demandes et lancer ces projets. «Ça fait en sorte qu’on offre plus de service pour le moins cher possible.»
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