Culture et transformation de cannabis dans la Petite-Nation
C’est dans deux municipalités de la Petite-Nation que l’ancien directeur général du Service de police de la ville de Montréal, Yvan Delorme, et ses partenaires ont décidé de s’implanter pour lancer leur entreprise de cannabis QcGoldtech.
L’entreprise a lancé ses activités en avril dans une usine de Notre-Dame-de-la-Paix où se fait la culture du cannabis et dans une autre usine de Saint-André-Avellin qui servira à faire des produits transformés. Une fois que les deux endroits seront pleinement fonctionnels, c’est entre 120 et 130 employés qui pourront y travailler.
Toutes les règles gouvernementales ont été suivies pour l’implantation de ces usines, explique M. Delorme. «Tout est à l’intérieur, il n’y a pas de senteur à l’extérieur. Ce sont des endroits écoresponsables. On s’assure de consommer le moins d’énergie. Pour nous, c’était essentiel.»
Recherche
L’objectif des propriétaires de l’entreprise est de pouvoir offrir un produit médicinal qui répondra aux besoins de gens vivant avec certains problèmes de santé.
«Il va y avoir des recherches qui vont nous mener à des solutions alternatives aux médicaments qu’il y a sur le marché présentement», explique M. Delorme.
Cet aspect de recherche est d’ailleurs important dans le plan d’affaire de la compagnie qui s’annonce comme une «entreprise écoresponsable et socioresponsable».
«Une partie des profits va aller dans une fondation pour faire de la recherche dans le domaine, souligne Yvan Delorme. C’est un produit qui doit avoir beaucoup de recherche qui doit se faire pour pouvoir offrir des solutions à des personnes qui ont des maux qui peuvent être soulagés par cette plante-là.»
Pour l’ancien policier, c’est une façon de jumeler son nouveau travail avec son ancien. «Nos produits vont être destinés à une clientèle plus âgée qui va faire leur propre choix. On veut protéger les personnes vulnérables.
«Étant donné que j’ai eu un passé qui m’a donné une vue d’ensemble sur le phénomène, je peux ajuster notre tir sur les bonnes cibles, c’est-à-dire les personnes qui en ont vraiment besoin pour soulager un mal.»
Prendre ses responsabilités
L’entreprise entend aussi venir en aide à des organismes notamment ceux qui luttent contre la dépendance. Cet aspect est nécessaire pour une entreprise, estime son président.
Il souligne notamment les investissements faits par les casinos contre le jeu compulsif ou encore ceux dans le domaine de l’alcool. «Je pense que ce n’est pas au gouvernement à payer pour tous les problèmes sociétaires. Les entreprises doivent prendre leur responsabilité et non tout verser sur le dos du gouvernement. On va prendre la part qui nous revient dans nos responsabilités.»
Il sait qu’un projet d’implication d’une autre compagnie de cannabis dans une fondation il y a quelques années avait soulevé des remous. Mais il croit que depuis, les gens ont compris l’importance de l’implication de ces compagnies.
«Je peux comprendre que voilà un an, il y avait une réticence de certaines personnes. L’acceptabilité sociale a grandi avec le temps selon le côté positif qu’on peut démontrer avec l’entreprise.»
L’aide apporter aux organismes n’a pas non plus besoin d’être mis en lumière, ajoute-t-il. Ce n’est pas la publicité qui sera recherchée à travers cette aide. «On n’est pas là pour en vendre plus, on est là pour en vendre mieux.»
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