Répits communautaires
Trois organismes locaux concoctent un séjour au chalet pour jeunes
Que fait-on avec nos jeunes? Une question que les familles peuvent se poser souvent, et avec la grève, probablement davantage! Coup de chance : un projet de répits communautaires initié par trois organismes locaux aboutit justement.
Les organismes BO2, Prévention César et le Salon des jeunes de Thurso proposent deux séjours à des jeunes de la région dans l’un des chalets appartenant à Service animation jeunesse de l’Outaouais (SAJO), pour les 6 à 17 ans.
Le premier groupe, les 6 à 11 ans, quitteront du 3 au 4 janvier et le deuxième groupe, les 12 à 17 ans, du 5 au 7 janvier.
L’initiative vise à offrir quelques jours pour simplement s’amuser à tous les jeunes qui en sentent le besoin. Sur place, ils pourront participer à plusieurs activités. Pour le moment, aucun critère d’admission n’est établi. Tous peuvent s’inscrire, peu importe le secteur d’où ils viennent.
Le fruit du hasard
Le directeur du Salon des jeunes de Thurso, Gabriel Vallée Marakis, explique que le projet s’est construit par hasard. C’est lors d’une réunion entre les organismes susmentionnés, au cours de laquelle divers sujets étaient abordés, que les acteurs locaux ont décelé un besoin commun.
Qu’il s’agisse d’un contexte particulier ou d’un simple désir de faire une pause de son quotidien, les jeunes ressentent parfois l’envie de s’éloigner.
Après, c’était une question de financement pour lancer l’initiative. À cet effet, le projet a pu bénéficier de l’aide du Réseau des éclaireurs.
Le besoin se fait sentir
Le besoin pour les répits est un peu plus marqué pour le moment, autant pour les jeunes que pour les parents. Certains d’entre eux ont même appelé directement pour inscrire leur enfant après avoir vu passer l’annonce, confie M. Marakis.
Même si la grève peut avoir eu un rôle à jouer dans l’engouement que suscite l’initiative, M. Marakis mentionne que le projet était déjà en cours de route. La réunion qui a mené à la réalisation des répits communautaires s’est faite il y a plusieurs mois, donc avant la fermeture des écoles.
Déjà populaire
Pour le moment, seuls deux séjours sont au programme. Toutefois, M. Marakis fait remarquer que les places s’envolent vite.
« En un peu plus de 24 h, le groupe des 6 à 11 ans était complet », dévoile-t-il, un signe encourageant que l’initiative sera un succès.
Un total de 20 places sont offertes dans ce premier groupe. Pour le séjour des plus vieux, on double les inscriptions. Ce dernier n’est d’ailleurs pas encore complet.
D’autres répits sont dans les plans. Il devrait y en avoir un justement en mars, indique M. Marakis. Les dates sont à venir.
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