Sous la plume d'Olivier Maurice
Chronique | La cavalière Noémie Joly brille aux États-Unis
La native de Notre-Dame-de-la-Paix, Noémie Joly, a fait un choix déchirant ces dernières années en déménageant aux États-Unis. Mordue de chevaux, elle est en train de se faire un nom parmi les plus grandes athlètes mondiales. Olivier Maurice a eu le bonheur de discuter avec cette cavalière au potentiel élevé.
C’est vers l’âge de trois ans que Noémie a fait véritablement ses premiers pas dans le monde équestre en acceptant de recevoir des apprentissages à ce sujet. Plus que le temps avançait et plus qu’elle savait que cette discipline était faite pour elle. « Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours eu une passion pour ce sport. Je suivais les différentes compétitions et je m’intéressais beaucoup au mode de vie des chevaux. Si ma mémoire est bonne, j’ai fait mes premières compétitions à l’âge de 11 ans. Depuis ce temps, il y a eu une nette progression et j’en suis fière », constate-t-elle d’entrée de jeu.
« Ma mère et ma tante ont toujours eu des chevaux. C’est donc de famille. Ces deux personnes ont su me transmettre leur amour pour l’équitation. Ce que j’aime particulièrement du monde équestre, ce sont toutes les possibilités qui te sont offertes », poursuit-elle.
Le rêve de Noémie
Au fil de cette entrevue avec la jeune demoiselle qui habite dorénavant au Texas, elle nous mentionne son rêve de remporter le NHRA Futurity, la plus grosse compétition de reining au monde auxquelles elle participera en novembre à Oklahoma City, aux États-Unis. Noémie Joly se prépare en ce moment pour une autre compétiton tout aussi importante qui aura lieu le mois prochain et qui lui sera bénéfique pour le NHRA Futurity.
« Pour ces deux événements, je serai en mesure de compétitionner avec une jument âgée de trois ans qui se prénomme Piper. Pour être plus précise, les gens envoient leurs chevaux en entraînement et mon objectif est de préparer ces animaux pour la compétition. Ensuite, je fais mon possible pour obtenir de bons résultats avec le cheval qui appartient au propriétaire. C’est une grande responsabilité », ajoute-t-elle.
Abby Lengel, un nom à retenir
En jasant avec la jeune cavalière qui est originaire de la Petite Nation, on s’aperçoit assez rapidement qu’elle veut s’inspirer du parcours d’Abby Lengel, cette entraîneuse ayant énormément de succès. Noémie explique les raisons la poussant à suivre ses traces. « Abby Lengel est clairement mon idole. C’est l’entraîneuse actuelle qui a le plus grand succès. J’ai la chance et le bonheur de travailler auprès d’elle, c’est incroyable. Elle est une excellente conseillère à mes yeux. Elle m’inspire entre autres parce qu’elle s’est taillée une place parmi les meilleures dans une industrie qui est dominée par les hommes », dit-elle avec assurance.
Un déménagement bénéfique
Celle qui veut mettre tout en œuvre pour sa participation à la plus grosse compétition de reining au monde au mois de novembre verra son horaire être davantage occupé pour les prochains mois. Elle voudra tout faire pour qu’elle et sa jument Piper soient en grande forme. D’ailleurs, la prochaine compétition de Noémie se déroulera dans la ville de Tulsa dans l’état de l’Oklahoma. Elle fera également un passage dans la ville d’Ardmore et celle-ci aura aussi une compétition importante à Las Vegas afin de peaufiner certaines techniques.
Un tel horaire vient avec certaines décisions qui ont été prises durant les dernières années. En effet, depuis déjà un bon moment, Noémie Joly a choisi de se diriger vers les États-Unis et de quitter en quelque sorte sa vie au Canada. Lors de mon entretien avec cette grande sportive, celle-ci revient sur sa difficile réflexion: « Je voyais plus d’opportunités s’ouvrir à moi. Le calibre est supérieur à celui du Québec. L’industrie des chevaux est plus imposante et toutes les grosses compétitions sont ici. Les meilleurs entraîneurs viennent des États-Unis, je voulais donc faire partie du bassin des plus grands et des plus grandes cavalier(ère)s. »
Malgré tout, Noémie dit s’ennuyer de sa famille et de ses amies au Canada et le Festival Western de Saint-André-Avellin lui manque. « J’espère avoir la chance de vivre une autre édition de ce festival en tant que spectatrice. Ce festival aura eu un impact majeur pour l’atteinte de mes rêves. L’ambiance était magique ! D’ailleurs, je regarde attentivement les exploits de mon amie Camille Laliberté. Elle est autant passionnée par les chevaux que moi », conclut Noémie Joly.
— Olivier Maurice, collaboration spéciale
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