À Notre-Dame-du-Laus et à Denholm
Des jeunes adultes atteints du cancer vivront une expérience inoubliable en Outaouais
Pour la toute première fois chez les 30-39 ans, dix jeunes adultes atteints de cancer ont pris part le jeudi 25 mai à une expédition d’aventure thérapeutique au parc régional du Poisson Blanc.
Organisée par la fondation Sur la pointe des pieds, l’activité s’amorce, à proximité, à la Base de plein air Air-Eau-Bois à Denholm. Les participants, qui peuvent provenir des quatre coins du Canada, vivent une expérience de canot rabaska pendant quatre jours. Ils coucheront sur des îles et des berges.
Ces jeunes adultes seront accompagnés d’une médecin, d’une infirmière, d’une intervenante psychosociale, de logisticiens, d’une blogueuse/photographe et de facilitateurs de la fondation Sur la pointe des pieds.
Pour faire partie de l’aventure, les jeunes envoient leurs informations. Une équipe de spécialistes de la santé évalue par la suite leur aptitude et leur candidature en général.
La fondation souhaite par cette aventure que les jeunes adultes se dépassent et nourrissent leur estime et leur confiance en eux.
Un besoin chez cette tranche d’âge
Selon le directeur général de la fondation Sur la pointe des pieds, Jean-Charles Fortin, la participation est digne de mention cette année.
« Pour la première fois en 75 expéditions, l’expédition s’est remplie toute seule. On n’a pas eu besoin de faire appel à notre service de recrutement. On a simplement mis l’information sur notre site web et en claquant des doigts, on a eu une quinzaine de postulants », souligne-t-il.
C’est une autre première, car la Fondation tient son premier programme « Expédition Évasion » pour les 30-39 ans.
« Ça démontre qu’il y a un réel besoin chez les 30-39 ans pour des programmes de la sorte », estime celui qui souhaite l’offrir de nouveau dans les prochaines années.
« Ils vivent des situations qui leur sont propres. Parfois, ils sont parents de jeunes enfants donc c’est préoccupant d’avoir un cancer quand tu es un parent. À l’inverse, ce sont des gens qui n’ont pas encore connu la joie d’être parent et se demandent s’ils sont capables à la suite de leur cancer », poursuit-il du même souffle.
Quant au lieu, le parc régional du Poisson Blanc est choisi notamment pour sa splendeur et pour sa localisation. Il faut, rappelle M. Fortin, que les participants soient à moins de deux heures d’un centre hospitalier. « Lorsqu’on part avec des jeunes “en traitement, on [y] va toujours. Lorsqu’ils sont en rémission, on se permet d’aller plus loin », décrit-il.
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