Éducation
Le Séminaire du Sacré-Cœur célèbre son 70e anniversaire
Le 17 mai, un rassemblement au Séminaire du Sacré-Cœur à Grenville-sur-la-Rouge célébrait les 70 ans de la fondation de l’école secondaire par différentes activités.
En après-midi, les élèves de l’école étaient conviés au gymnase à l’occasion d’une cérémonie animée de main de maître par deux élèves et le père Richard Woodbury. Par la suite, une photo aérienne a été prise où l’on pouvait voir les enseignants et les élèves sous les formes de «7» et de «0», rappelant ainsi l’anniversaire célébré. Des activités ont aussi suivi.
Pour le directeur général du Séminaire, Christian Lavergne, il était important de souligner cet anniversaire en grand.
«On voulait marquer, en cette année scolaire 2022-2023, la 70e année de l’existence du Séminaire du Sacré-Cœur. C’est une réussite en soi. Fonder une école, ça n’est pas anodin», déclare-t-il.
«Au fil des années, il y a toute sorte d’embûches qui se mettent sur le chemin. Changements climatiques, réseaux sociaux, recrutement du personnel, élèves, toute sorte de défis s’inscrivent dans le temps. C’est toujours un exploit, on voulait le souligner avec les anciens élèves, l’ancien personnel, et les actuels», ajoute-t-il.
Tout au long de l’année, il va y avoir de petites activités avec les anciens pour des retrouvailles, mentionne M. Lavergne.
«Les jeunes ont également personnalisé des roches sur lesquelles ils ont écrit des souhaits. Ils vont cacher ces roches partout sur le terrain de l’école. C’est comme un legs à la postérité. L’idée est que, tôt ou tard, des gens vont tomber sur ces roches. Ces idées-là viennent du comité étudiant dont la présidente est Tamara Gauthier», explique le directeur général.
Une campagne de financement
L’institution des Laurentides a amorcé récemment une campagne de financement d’un montant de 700 000 $ pour les 70 ans. Le directeur souligne que des campagnes de financement ont déjà été réalisées, mais jamais de ce montant-là. Cette somme leur servira notamment pour l’entretien des bâtiments ou la rénovation des classes.
L’école, occupée en grande partie par des élèves résidant en Petite Nation, est composée de 375 élèves et passera à 400 élèves l’an prochain, La capacité maximale est de 500. «Pour une école secondaire, c’est plutôt rare. Ça crée d’office le sentiment que tout le monde se connaît. Ça fait que les enseignants gardent un contact avec l’élève tout au long de sa scolarité», conclut Christian Lavergne.
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