Chronique d’Olivier Maurice
CHRONIQUE | Le travail acharné d’Anthony Beauchamp rapporte
Depuis déjà deux saisons, Anthony Beauchamp vit dans l’ECHL une nouvelle réalité alors qu’il se mesure à des adversaires plus coriaces. Le jeune homme originaire de Thurso a retrouvé ses repères assez rapidement sur la patinoire considérant qu’il dispute actuellement sa meilleure campagne en carrière. L’info Petite Nation a donc pris des nouvelles de l’athlète.
Au moment d’écrire ces lignes, l’attaquant âgé de 24 ans a été présent pour 39 parties de son club, les Swamp Rabbits de Greenville en Caroline du Sud. L’ancien membre des Olympiques a touché la cible à 7 reprises et il a amassé 15 passes tout en affichant un différentiel de +6. Dans son entretien accordé à L’info Petite Nation, il nous rappelle quelle importance il attribue à ses statistiques personnelles.
« Ce qui importe pour moi n’est pas ma production offensive, mais plutôt que je sois la meilleure version de moi-même chaque jour et de montrer que je peux aider une équipe à avoir du succès. C’est surtout ça mon objectif. Peu importe combien de points je ferai, je veux contribuer aux victoires de mon équipe. » – Anthony Beauchamp
Ceci étant dit, l’attaquant de 5 pi 11 po est fort possiblement dans un bel environnement, Anthony joue son meilleur hockey depuis qu’il a fait ses premiers pas sur une glace. En discutant avec le joueur des Swamp Rabbits, il nous explique clairement les raisons de cette adaptation rapide.
« Pour être honnête, je me sens très bien physiquement et mentalement. En effet, je me suis adapté assez vite. Je n’ai pas trouvé le changement de niveau si difficile puisque c’est la continuité de mon but d’atteindre la LNH. Je dois également dire que je suis chanceux d’avoir un entraîneur-chef qui m’aide à m’avancer et de pouvoir jouer dans un tel marché, cela a rendu les choses intéressantes pour moi », souligne-t-il.
Ascension fulgurante
La feuille de route de l’athlète de Thurso est bien remplie. En la regardant, on peut observer qu’Anthony a dû vivre une gamme d’émotions au fil de son cheminement alors qu’il a fait face à plusieurs épreuves. Celui-ci a porté les couleurs du Drakkar de Baie-Comeau, des Screaming Eagles du Cape-Breton et des Olympiques de Gatineau dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ). Il a également joué pour les Flames de Gatineau. Après son stage dans le junior, il a rejoint les rangs de l’Université de Toronto et le voilà maintenant dans une ligue professionnelle.
Anthony ne passe pas par quatre chemins quand il vient le moment de donner son avis sur cette progression aussi tardive : « Je me suis trouvé une identité, j’ai des forces uniques et je travaille quotidiennement pour améliorer mon jeu. Je pense qu’au niveau où j’en suis, tu dois trouver ce qui te différencie des autres et tu dois exploiter ces éléments. C’est sur quoi je travaille et c’est ce qui fait en sorte que j’ai un impact différent de ce que j’ai pu avoir dans le passé. Je suis davantage mature, ça m’aide dans ma prise de décisions. »
Relation Beauchamp-Lord
En plus de connaître de bons résultats, Anthony Beauchamp dit entretenir une bonne relation avec son entraîneur-chef Andrew Lord qui est en poste depuis 2020. À son avis, il a eu son mot à dire dans les réussites de son organisation.
« Je n’ai rien de mal à dire qui pourrait le concerner. Il est exigeant, mais c’est pour que je puisse être le meilleur quand je joue. Ce n’est pas le type d’entraîneur pouvant plaire à tout le monde, mais j’ai besoin de ça. Il me mentionne de me laisser aller, d’utiliser ma vitesse ainsi que ma force physique à mon avantage. J’ai toujours été un gars analytique. Régulièrement, nous faisons des rencontres ensemble et on regarde ce que je fais de bien et ce que je dois améliorer. », indique-t-il.
ARISE Performance
Pour mettre un terme à cette conversation avec Anthony, il a été question de son projet qui a été mis en place récemment, ARISE Performance. En quelques mots, il nous donne une bonne idée de l’utilité de cette nouvelle marque et en quoi cela consiste. L’attaquant robuste de l’Outaouais dit voir gros pour son projet et il partage sa vision des choses pour le futur d’ARISE.
« C’est une entreprise de bien-être et de développement personnel. J’offre un service d’entraînement, de nutrition et de psychologie, tout-en-un. Mon idée de créer ce projet tout seul est venue du fait que de démarrer une entreprise en jouant professionnel me permet de développer encore plus mon idée et d’utiliser mes connexions. En fait, c’est une bonne manière de faire du marketing et de partager l’idée avec un grand nombre de personnes », informe-t-il.
« J’ai fait un cours de lancement d’entreprise conjointement avec mon bac en psychologie et j’ai mon plan d’affaires de créé depuis deux ans. Je trouve que trop peu de ressources de qualité sont disponibles et je veux offrir une approche unique. Depuis les débuts d’ARISE, je vois une différence auprès des gens et des athlètes », poursuit-il.
Ce dernier considère possible qu’ARISE pourrait le mener à créer une marque de breuvages et de suppléments qui viendraient en aide aux différentes personnes.
– Olivier Maurice
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