Reconnaissance des entreprises de Notre-Dame-de-Bonsecours
L’apport de la Ferme Chalsima souligné
La ferme Chelsima est devenue la troisième entreprise de Notre-Dame-de-Bonsecours à obtenir une reconnaissance de la municipalité dans le cadre d’une campagne visant à mettre de l’avant le travail des entreprises de la municipalité.
Dans le cadre d’un 5 à 7 la semaine dernière, l’actuel propriétaire de la ferme, Simon Lavergne et sa famille ont reçu cet honneur. À cette occasion, l’impact de la ferme sur le développement de la Petite-Nation, mais aussi de tout le Québec, a été mentionné.
C’est d’ailleurs cet aspect qui a mené au choix de l’entreprise comme récipiendaire de cet honneur pour cette année, explique le maire, Carol Fortier. «C’est par rapport à ce que ça apporte au niveau de l’ensemble du Québec, pas juste à notre municipalité. Le lait, les fromages. Tout l’impact que ça peut avoir et auquel on ne pense pas.»
Après deux ans de pandémie, le rôle des fermes sera encore plus important, ajoute-t-il. «Ça va être essentiel d’avoir des entreprises comme ça qui vont venir du Québec et faire vivre le Québec.»
Un honneur
C’est en 1952 que la ferme est ouverte à Notre-Dame-de-Bonsecours. En 1981, c’est la deuxième génération, Alain, qui prend la relève de ses parents et finalement en 2010, c’est Simon qui prend la tête.
Ce dernier s’est dit ému et fier du travail accompli. Mais il souligne aussi avoir eu de l’aide dans ses projets. «Ça n’a pas été facile (être la troisième génération), affirme-t-il. Mais, mon père a cru en moi.»
De son côté, il a travaillé à développer la ferme, notamment en y ajoutant la technologie. «Je me suis toujours dit que la journée où ils inventeraient un robot pour faire la traite des vaches, je vais être le premier à l’acheter.»
Il aura dû commencer par un robot usager et ce n’est pas sans embuche que les changements se sont faits, mais il est maintenant à la tête d’une ferme misant sur la technologie. «Ce que j’essaye de faire c’est d’aller chercher le maximum de chaque unité de production.»
Ce n’est pas le seul changement qu’il a apporté avec le temps. Il a notamment pris la décision d’utiliser des vaches Jersey, moins présentes dans la région, au lieu des Holstein qu’il avait lors de son passage vers la technologie.
Il tente aussi de cultiver sa terre en utilisant des nouvelles méthodes pour la protéger. «J’abandonne certaines techniques pour de la nouveauté. Pour essayer de protéger nos sols. Parce que nos sols s’effritent avec les années si on ne fait pas attention.»
Sa volonté de s’adapter l’amène aussi à regarder vers le futur. Même s’il avoue ne pas savoir ce qui l’attend ni si la quatrième génération, encore jeune, voudra prendre la relève, il commence déjà à prévoir la suite.
«Pour la retraite, on a déjà commencé à penser à quelque chose. Si les vaches laitières ça devient trop accaparant et que les enfants ne veulent pas, on a démarré un petit troupeau de vaches de boucherie wagyu. On va partir de là et dans 10 ans on aura un plus grand troupeau et ce sera peut-être notre projet de retraite.»
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