Les enfants au cœur du Centre de pédiatrie sociale de Papineau
L’inauguration des locaux du Centre de pédiatrie sociale de Papineau a eu lieu le 29 septembre à Saint-André-Avellin. Une belle initiative soutenue par de nombreux partenaires, qui rappelle à quel point il est primordial d’investir dans des structures pour venir en aide aux enfants dans le besoin.
Depuis le 4 juillet dernier, date à laquelle le centre a officiellement ouvert ses portes, plusieurs enfants ont déjà été accueillis avec leur famille pour être pris en charge par l’équipe clinique qui compte un médecin, une travailleuse sociale, une éducatrice spécialisée et la responsable de l’accueil. Le but du centre est avant tout d’assurer un soutien psychologique et de proposer des services concrets aux enfants de 0 à 18 ans en situation difficile, que ce soit à un niveau financier, social ou encore éducatif.
Concrètement comment ça se passe ?
« On commence par faire une évaluation avec l’enfant en question, qui peut se faire par téléphone ou en personne directement au centre. Il s’ensuit une rencontre clinique entre l’enfant, ses parents (ou la personne qui l’accompagne) et le médecin, accompagné par la travailleuse sociale. Après ça, on élabore un plan d’action pour définir quels sont les besoins de l’enfant. Soit on l’oriente vers des activités spécialisées qui ont été identifiées par le médecin et la travailleuse sociale ou bien on le réfère à un organisme différent. On accompagne vraiment les enfants et leur famille à trouver et mettre en place des solutions », explique Annie Proulx, directrice générale du Centre de pédiatrie sociale de Papineau.
Le concept de pédiatrie sociale en communauté a été développé par le docteur Gilles Julien. Cette approche de santé vise à englober le droit et les sciences sociales à l’intérieur de la sphère médicale, pour venir en aide aux enfants de la manière la plus complète possible.
« Il faut savoir qu’il y a un enfant sur trois qui de zéro à cinq ans n’a pas accès à des services suffisants et des outils pour se développer correctement. C’est sûr que les familles font ce qu’elles peuvent, mais elles rencontrent parfois également beaucoup de difficultés, donc il y a beaucoup de lacunes au niveau du développement de l’enfant. Au lieu de blâmer et de punir, on va travailler avec ces gens-là, avec leurs capacités, leurs blessures, leurs besoins, pour l’enfant », souligne le Dr Julien.
Le centre veut pouvoir accompagner le plus d’enfants en difficulté possible, mais doit faire face à des limitations financières. Malgré le soutien de nombreux partenaires, le défi reste de trouver d’autres sources de financement pour pouvoir embaucher plus de personnel et de cette manière recevoir plus de jeunes.
« Dans une semaine, il peut y avoir environ six ou sept rencontres cliniques avec le médecin, qui n’est pas ici à temps plein. Est-ce qu’on augmentera ? Pour l’instant, on doit y aller avec la capacité d’accueil qu’on a. On a juste une travailleuse sociale qui n’est pas à temps plein non plus, donc le besoin est déjà là qu’on ait quelqu’un à temps complet, mais c’est une question de sous. Même si tout le monde a été très généreux ça reste qu’on est un organisme communautaire et qu’on a besoin de trouver du financement, car les demandes augmentent », souligne la directrice du centre.
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