Maison de la famille de la Petite-Nation
Des nouveaux membres pour tenter une relance
Quatre personnes ont été élues sur le conseil d’administration de la maison de la famille de la Petite-Nation la semaine dernière dans le cadre d’une assemblée générale spéciale pour travailler sur une relance de l’organisme. Une élection qui n’est toutefois pas reconnue par le président de l’organisme.
Rappelons que la Maison de la famille de la Petite Nation est fermée depuis l’automne dernier. D’abord annoncée comme une fermeture temporaire en raison d’un manque de personnel, la fermeture est devenue définitive cette année quand le président, Denis Leblanc, seul membre restant du conseil d’administration, a indiqué vouloir amorcer les démarches pour dissoudre l’organisme.
Cette annonce a amené un comité à se former pour tenter de sauver l’organisme et c’est ce qui a mené, la semaine dernière, à la tenue d’une assemblée générale spéciale pour nommer des nouveaux membres sur le conseil d’administration.
Quatre membres ont été élus lors de cette rencontre parmi les six candidatures soumises. Il s’agit de Lynne Dionne, Audrey Ann Varin, Stéphanie Bonenfant et Sylvie Durocher.
Questionnée sur la suite des choses après la tenue de ce conseil, Audrey Ann Varin, porte-parole du comité et membre du nouveau C.A. a mentionné que le président allait être informé des noms des nouveaux membres.
Par la suite, le nouveau conseil va regarder la situation de l’intérieur en ayant accès aux documents de l’organisme, ajoute-t-elle. «Éventuellement, il va avoir des comptes à rendre au ministère. On va voir ce qu’on doit rendre comme compte et à ce moment-là, on va voir c’est quoi les prochaines démarches.»
L’objectif des nouveaux membres est toujours de relancer l’organisme. «En ayant un nouveau ça, une dissolution ne sera pas possible», estime-t-elle.
«Ensuite ce sera la recherche de financement, de nouveaux personnels. Et voir ce qu’on peut offrir avec les sommes qui sont là.» Comme la période des demandes financières au gouvernement est passée, le conseil d’administration devra trouver d’autres options, souligne-t-elle.
Avocats
Contacté au lendemain de la rencontre, le président Denis Leblanc a indiqué que le dossier était entre les mains des avocats et que de son côté, les démarches se poursuivent. «Ils n’avaient pas le droit de faire ça. C’est dans les mains des avocats pour l’instant.»
Il croit que les démarches amorcées pour la dissolution permettront de fermer le dossier de la bonne façon pour les gens de la communauté. «On a mis ça dans les mains des avocats pour que ce soit fait de façon claire et précise.»
Concernant la volonté de relancer, le président indique que les gens ont eu deux ans et demi pour réagir et qu’il n’y a rien eu auparavant. Et que même s’il y avait une volonté de relancer en ce moment, il n’y a personne qui connait le fonctionnement de l’organisme dans le groupe.
Ce dernier ajoute que si les nouveaux membres veulent obtenir les actifs de la Maison de la famille, ils n’auront qu’à les acheter. «On va la vendre. Et avec l’argent, on a toujours décidé de répartir l’argent aux associations dans les municipalités.»
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