Hydro-Québec
Plusieurs semaines de travail pour sécuriser les secteurs touchés par l’orage
Même si le travail urgent nécessaire pour redonner le service aux citoyens touchés par le derecho qui a touché l’Outaouais le 21 mai dernier est réalisé, il reste encore beaucoup à faire chez Hydro-Québec pour pouvoir sécuriser le réseau.
L’orage a fait tomber plusieurs arbres sur les fils électriques causant les pannes qu’on a connues, mais il a aussi fragilisé d’autres arbres qui sont à risque de tomber plus tard, en cas de nouveaux vents importants. C’est d’ailleurs arrivé déjà à quelques endroits où des pannes se sont ajoutées à celles du 21 mai pour cette raison.
Hydro-Québec a commencé le travail d’évaluation des secteurs les plus touchés au cours des derniers jours pour marquer les arbres qui sont considérés «à risques», que ce soit pour créer d’autres pannes ou pour la sécurité des gens.
«Les arbres vont être marqués à l’aide de peinture ou d’un ruban orangé, explique Alain Paquette, conseiller-relations avec le milieu pour Lanaudière, Laurentides, Laval et Outaouais. Par la suite, ils vont être abattus par un entrepreneur spécialisé.»
En Outaouais, la MRC des Collines-de-l’Outaouais et la MRC de Papineau seront notamment visitées. Ces visites ont d’ailleurs commencé la semaine dernière. «C’est une opération de longue durée. On parle de quelques semaines voire quelques mois compte tenu de l’ampleur des dommages à la suite des orages.»
Cette opération pourrait aussi entraîner des coupures de courant. «À l’occasion, pour faire de la maintenance du réseau ou réaliser certains travaux de manières sécuritaires, il peut avoir des interruptions planifiées», confirme M. Paquette.
Opération régulière
Ces travaux importants au cours des prochaines semaines vont exiger beaucoup de temps et de ressources à la société d’État. Ce qui aura assurément des impacts sur les opérations régulières d’Hydro-Québec.
Chaque année, l’entreprise établit une planification pour des travaux de maintenance dans son réseau pour tenter de diminuer les risques liés à la végétation, puisqu’il s’agit de la cause la plus importante des pannes.
«On avait déjà aussi des travaux planifiés qu’on fait chaque année pour entretenir le réseau.
Le défi, c’est d’intégrer cette opération-là de marquage, avec notre planification régulière. C’est un défi pour nos gens de toutes faire cette opération-là.»
«C’est sûr que la planification risque de bouger dans le temps considérant l’ampleur des dommages. On va prioriser l’abattage des arbres dangereux. Mais c’est clair qu’il risque d’avoir des changements dans la planification qu’on avait en début d’année. Il faut être agile et s’adapter avec la réalité et l’événement météo qu’on a connus.»
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