Chaque personne faisant la demande d’un dépannage alimentaire pourra bénéficier des différents ateliers (seul ou en groupe) proposés sur inscription.

Il y aura une base de trois ateliers par semaine dans différentes municipalités qui mettront à la disposition de l’organisme des locaux pour se regrouper dans le but de prendre part aux ateliers de cuisines collectives pour apprendre à cuisiner ensemble, mais aussi pour apprendre comment conserver les aliments périssables, faire son épicerie avec peu de moyens, utiliser la congélation pour éviter le gaspillage, etc..

Lors des visites à domiciles effectués dans le cadre de la livraison des paniers de dépannages, un membre de la banque alimentaire pourra aussi intervenir avec son propre équipement auprès du bénéficiaire qui ne peut ou ne veut pas participer aux ateliers collectifs pour cuisiner ensemble et apprendre de nouvelles recettes simples et nutritives, tout en favorisant la conservation des aliments, et la préparation de plats sur mesures.

L’organisme, en fonction depuis maintenant 30 ans, continue de créer des liens avec les bénéficiaires, mais aussi entre bénéficiaires, pour redonner le gout de faire à manger, mais aussi pour redonner le gout de partager des moments ensemble. Le but est de redonner une autonomie aux gens, de lutter contre l’isolement et/ou la pénurie, en apprenant entre autres comment maximiser les denrées reçues pendant le dépannage.

« On a mis ce projet en place parce qu’on s’est rendu compte que beaucoup de gens ne savent pas quoi faire avec leurs paniers de dépannage, ce qui fait qu’un panier par exemple qui est censé durer au moins 6 semaines dure beaucoup moins et les gens se retrouvent parfois sans rien trop rapidement parce qu’ils ne savent pas comment cuisiner avec les produits ni les conserver donc il y a beaucoup de gaspillage. On veut vraiment à travers ce projet les aider à maximiser ce qu’on leur donne ou ce qu’ils achètent à l’épicerie », annonce Nathalie Faubert, directrice de la Banque alimentaire de la Petite-Nation.

Les ateliers seront mis en place en fonctions des demandes par secteurs sur l’ensemble du territoire de la petite nation de manière à ce que le plus de monde possible puisse en bénéficier.

« Tout est rendu tellement cher depuis la pandémie, qu’il y a des gens qui ne s’en sortent pas, ils ont un budget tellement serré que c’est compliqué de savoir optimiser et prioriser ses besoins alimentaires. Nous, on est là pour soutenir et aider, ce qu’on veut au final c’est que tout le monde ait à manger et ne manque de rien. Puis, on veut redonner confiance, c’est vraiment le fun de voir que les gens ont le gout d’essayer de se sortir de ce fléau. Dans la plupart des organismes, on est content de voir augmenter ses adhérents, mais nous, on est surtout content de les voir diminuer parce que ça veut dire que les gens n’ont plus besoin des paniers de dépannages pour vivre », lance la directrice.

Il est bon de noter que les demandes de paniers de dépannage au sein de la Banque alimentaire de la Petite-Nations ont doublé depuis le début de la pandémie, passant de 15 à 20 paniers par semaine à une moyenne de 40 à 45 paniers par semaine. Une augmentation considérable qui nécessite de telles initiatives pour lutter contre l’appauvrissement et l’isolement dans la Petite-Nation.

Pour plus de renseignements ou pour vous inscrire aux ateliers : www.bapn.ca

Vous aimeriez peut-être...

---

Voir plus de : Actualités

---